L’homme-renard

L’homme-renard

« 600 000 renards tués chaque année en France », entend-on à la fin d’un reportage de France 3 Lorraine diffusé fin novembre et consacré à la relation inédite qu’a créé le photographe animalier Bruno-Gilles Liebgott avec une renarde. Un chiffre qui a fait réagir l’association de défense des animaux Peta sur son compte Twitter :

600 000 est une estimation de Richard Holding, responsable de la communication de l’Aspas. En prenant le nombre de renards tués sur une zone et en l’appliquant ensuite à toute la France. »500 000, est celle de Jean-Pierre Arnauduc, directeur technique de la Fédération nationale des chasseurs (FNC). Ce calcul se base sur les données de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage en 2013-2014, avec 430 000 renards tirés pendant la saison et 70 000 tués selon d’autres procédés.

Quand un renard est tué, un autre vient prendre sa place, car le territoire est libre. On constate aussi des portées plus importantes de renardeaux dans des zones où des renards ont disparu.

Les chasseurs estiment que les renards dévorent le gibier, comme les perdrix et les faisans, et représentent donc une forme de concurrence. Du côté des associations de protection, on considère en revanche que les renards sont essentiels à la biodiversité et utiles à l’agriculture, en se nourrissant essentiellement de petits rongeurs qui déciment les cultures.

L’Apsas et d’autres associations ont d »ailleurs obtenu gain de cause par endroits. Dans certains départements, des communes, à l’image du Doubs récemment, ont choisi de ne plus considérer le renard comme nuisible et d’interdire qu’il soit chassé pendant les périodes d’ouverture de la chasse.

A titre de comparaison, « les sangliers et les chevreuils sont aussi environ 500 000 ou 600 000 à être tués chaque année », explique Richard Holding.

14 millions de faisans élevés comme cibles vivantes.
45 millions d’animaux de 91 espèces différentes sont ainsi tués chaque année en France par les chasseurs.

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La chasse, c’est traditionnel

La chasse, c’est traditionnel

Contrairement aux décisions du conseil constitutionnel, les traditions ne peuvent pas être des exceptions qui s’opposent à la loi pour tous. Dans un État de droit, une loi s’applique à tous ou à personne.

Ceux-là même qui ont reconnu des exceptions pour la corrida et les chasses traditionnelles, ceux-là hurlent lorsque les Islamistes prétendent que la Charia est prioritaire sur la loi française. Il s’agit pourtant bien de traditions, elles sont plus anciennes et continues que le code rural de la chasse qui a vu le jour à la révolution.

On peut se demander pourquoi à quoi servent les lois, si elles n’interdisaient pas un comportement qui existe. Il serait intéressant de regarder toutes les lois sous le prisme de la tradition, vu par le conseil constitutionnel. Il y a fort à parier que la plupart devraient être abrogée si on suit les décisions du conseil constitutionnel.

Si la démocratie ne s’obtient que par la révolte populaire, la dictature revient sournoisement sans que nos élus s’en offusquent.
Le totalitarisme rampant est le cancer de nos sociétés. Le soigner nécessite une vigilance de tout instant, pour anticiper son retour avant qu’il ne soit trop tard.
Un des signaux qui devrait nous alerter est la argument politiquo-médiatique du  « regardez ailleurs, c’est pire » !

 

En politique, le pire ne devrait jamais être la référence !

Créer une association

 

Choisir le statut de l’association

Pour atteindre ses objectifs, et négocier avec l’état, à égalité avec la chasse, l’association devra sans doute être agréée.
L’association a un conflit d’usage, de la faune sauvage et la biodiversité, avec la chasse.
Elle défend l’ensauvagement et la renaturation d’un environnement accessibles aux humains qui n’aiment pas tuer.
Il ‘s’agit donc plus d’une association de défense de consommateurs, bien que le mot de consommateur ne soit pas adapté pour les usages contemplatifs de l’environnement.

L’agrément traduit la reconnaissance par la État de l’engagement d’une association dans un domaine particulier (défense des consommateurs, protection de l’environnement, protection animale). la association agréée bénéficie d’avantages variables selon l’agrément : possibilité de demander des subventions publiques, avantages fiscaux, droit de pratiquer certaines activités.

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F11966
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1126

Mission impossible :

Créer une association n’est pas une chose simple, même s’il est relativement facile de la déclarer.Tout est fait pour qu’elle reste cantonnée à son environnement immédiat, ne reçoive des subventions qu’en échange de soutiens à son donateur, et surtout, ne puisse pas influencer les choix gouvernementaux.

Créer une association qui en concurrence une autre est un peu plus difficile.
Il faut convaincre les décideurs politiques de faire un choix, ou du « en-même-temps » équitable.

Mais créer une alternative à une dangereuse association milliardaire et soutenu par presque toute la classe politique, est pratiquement mission impossible.
Même si elle représente moins de 2% des Français et que nous nous croyons encore, dans une démocratie qui respecte les droits de l’homme.

Je sais ! C’est dangereux ! … (Merci me voila prévenu) …. et impossible !
Mais comme dit Mark Twain : « je ne savais pas que c’était impossible, alors je l’ai fait ! ».

Droits d’une ‘minorités’ largement majoritaire.

56% des Français sont opposés à la chasse et pour 90% des Français la chasse pose problèmes.

Mais 80% de leurs représentants sont chasseurs !
Chercher l’erreur démocratique ?

Les chasseurs continus à se présenter comme seuls légitime à gérer la vie sauvage.
D’autre pays et d’autres régions ne respecte pas ce dogme cynégétique.
Proposer une alternative moins brutale devrait donc convenir à 48 millions de Français. On ne devrait pas avoir trop de difficultés à trouver quelques personnes assez motivées pour s’investir un peu plus dans cette aventure.

La pieuvre mafieuse 

Il faut le reconnaitre ; la chasse est une mafia trop puissante et dangereuse pour faire évoluer ses traditions dogmatiques. Leur lobbyiste ne s’en cache pas :  » la chasse est le dernier groupe stalinien d’Europe ». Sans doute pour rappeler qu’ils sont armés, dangereux et prêt à tout pour défendre leur plaisir de tuer.

Il existe de nombreuses associations de protection de l’environnement qui s’opposent aux chasseurs, mais s’il est presque impossible, pour des personnes, d’avoir gain de cause contre la chasse, c’est totalement inimaginable pour la faune, la nature ou la biodiversité que ces associations défendent.

Certaines ont voulu s’opposer à la chasse, pour que d’autres personnes ne se fassent plus tuer dans un ‘cynégécide accidentel’, en déposant une pétition sénatoriale. Le gouvernement a accouché, après une longue gestation, d’une loi qui limite (mais n’interdit pas !) la consommation de trop d’alcool à la chasse.

Tuer doit rester une activité conviviale !

———

ET…ET… 

Bon ! évidement, il faut connaitre la chanson d’Henri Salvador !

La sache est un projet d’association de chasseurs qui ne chassent pas

Ils ne traquent pas, ils observent !

Ils ne tuent pas, ils immortalisent

 C’est une activité millénaire.
En devenant humains, les hommes préhistoriques ont compris l’empathie et ont peint des scènes de vies sauvages sur les murs de leurs cavernes.

Ils chassaient sans haine, pour se nourrir, sans imaginer les conséquences de leurs génocides.

Observer et immortaliser la faune sauvage reste aussi légitime que lui faire la guerre. C’est une activité libre, discrète, solitaire, mais ignorée par la législation et méprisée par la politique qui ne connait que la chasse.
La moindre demande de pose dans la chasse est rejeté avec mépris.
Si vous souhaitez pouvoir observer la faune chez-vous, vous devez maintenant demander l’autorisation… aux chasseurs, qui peuvent vous l’accorder 5 ans plus tard, assortie quelques sanctions financières et menaces législatives.

la SACHE.

La sache est incompatible avec la chasse.

Pour observer des scènes de vies sauvages, les snipis recherchent une faune sauvage.

Pourquoi ?