
Affiche manifeste pour la scape

L’association de la scape appelle à une mobilisation pour une action coordonnée et pacifique auprès des élus de France et d’Europe. Les scapeurs sont invités à leur adresser un manifeste pour la scape avec 11 revendications.
« Depuis toujours, nous sommes l’objet d’attaques répétées des idéologues cynégétiques et des gouvernements successifs. Ces attaques ont atteint leur paroxysme sous la présidence actuelle, et c’est dorénavant toute la scape française qui est menacée, comme une bonne partie du monde rural » explique Sam, le représentant de la scape.
C’est pourquoi la SCAPE a décidé d’organiser la riposte en lançant un appel à la mobilisation, auprès de citoyens démocratiques de la république laïc de France, pour une action coordonnée et pacifique auprès des élus. Les scapeurs sont invités à leur présenter un manifeste avec 11 propositions essentielles pour l’avenir de la scape française, car il y a urgence à faire entendre la voix de ceux qu’on n’a jamais écoutés.
Dans ce manifeste porteur d’espoir figurent des propositions claires et légitimes pour la scape française. Parmi celles-ci :
2)
La Scape est l’art d’observer et d’immortaliser des scènes de vies sauvages. C’est une activité alternative concurrente de la chasse, qu’elle peut remplacer.
Ce sont des contre propositions à celles des chasseurs. Elles sont aussi provocantes que les leurs.
L’objectif de cette action est de passer collectivement un message national porté par le manifeste, par le biais des maires, qui sont des élus de proximité. Pour la plupart, « ils nous connaissent, ils savent l’importance de notre réseau rural, et constatent l’action des chasseurs sur la biodiversité, et le lien social que nous représentons dans la France des territoires » souligne le président de la FNC. « Ce n’est pas le nombre de chasseurs mobilisés qui fera la force de cette mobilisation, mais le nombre de mairies ainsi visitées. Aucune d’entre elles ne doit être oubliée » ajoute le président de la FNC.
Le samedi 17 mai, à 11 heures précises, chaque chasseur ou délégation de chasseurs devra :
Il est important, ce 17 mai, de faire voir que nous sommes présents partout, et de faire comprendre que cet acharnement contre nous doit prendre fin pour que nos enfants et nos petits-enfants puissent vivre une ruralité heureuse.Willy Schraen, Président de la FNC
Par cette action sur l’ensemble du territoire, les chasseurs lancent un appel de bon sens : « Qu’on nous laisse vivre chez nous avec nos passions et nos modes de vie, et que l’écologie dogmatique et politique arrête tout simplement de nous emmerder » résume Willy Schraen. « Il est important, ce 17 mai, de faire voir que nous sommes présents partout, et de faire comprendre que cet acharnement contre nous doit prendre fin pour que nos enfants et nos petits-enfants puissent vivre une ruralité heureuse » a-t-il conclu.
La SCAPE doit être reconnue comme une alternative moderne à la chasse, dans le cadre de la transition écologique.
Les hordes d’individus qui terrorisent les campagnes ressemble plus au groupe Wagner qu’au chasseur discret et solitaire de nos romans de terroir. La scape remplace cette chasse alimentaire puisque la viande de gibier est non-traçable et polluée.
La gestion actuelle, dominée par les chasseurs, se limite à une « biodiversité cynégétique » (espèces chassables), au détriment des équilibres naturels. Cette approche met en péril la vraie biodiversité, y compris les prédateurs naturels (loups, renards) et les espèces protégées.
Sous Macron, les aides publiques à la chasse ont explosé (passant de 10 000 € en 2017 à plus de 4,5 millions d’euros en 2023). Ces fonds doivent être réorientés vers un retour, à l’équilibre de la vraie biodiversité.
l’obligation de respecter l’interdiction de rejeter 6500 tonnes de plomb de chasse chaque année dans la nature. les automobilistes ont abandonné l’essence au plomb dès les années 2000.
La réduction des espèces chassables, aux seules espèces consommables et abondantes, et l’obligation de respecter les moratoires et la loi. Les dérogations abusives doivent cesser.
Ces pratiques (gluaux, tendelles, chasse à courre) ne sont que des anachronismes légalisations républicaines, d’anciennes techniques de braconnage de survie, sous la royauté.
L’abolition du déterrage et autres techniques abjectes pour martyriser, sans raison autre que par sadisme, des animaux innocents et sans défense.
La mise en place d’une police rurale de proximité, assuré par une police environnementale d’État, formée, impartiale et indépendante des intérêts des chasseurs.
L’Office Français de la Biodiversité (OFB) est monopolisé par les chasseurs. Nous demandons sa recomposition pour y intégrer proportionnellement les citoyens opposés à la chasse.
pour financer le réensauvagement des terrains de scape et réparer les dégâts d’une gestion partisane. (Destruction de nuisible, élevage de gibiers…)
Pour que les paysans ne travaillent pas dans une nature stérile et industrialisé. Nous exigeons le remplacement des petits prédateurs de la liste des nuisibles, par leurs proies qui détruisent les moissons.
Les renards tués à la chasse coutent 240 millions d’euros aux agriculteurs (INRAE)
Une refonte totale des lois cynégétiques, pour retrouver une utilisation sereine de la nature et le droit de pouvoir y observer la faune locale.
La protection contre le tir aléatoire sur cibles vivantes (et mouvantes) dans un milieu ouvert, ne doit plus être confié à la Bienveillance de psychopathes Nécrosadiques.
La protection physique des autres sports de tir, pourtant plus éthique et controlable, interdit tout risque d’accident.
La chasse est statistiquement l’activité la plus mortelle.
C’est un loisir bien plus nuisible et dangereux que les rodéos urbains et elle fait plus de mort que le terrorisme.
C’est un loisir bien plus nuisible et dangereux que les
rodéos urbains ou le terrorisme.
L’état devrait avoir le courage de marginaliser ce « loisir »
Pour que 99% des Français, ruraux et urbains, jeunes ou vieux, d’aujourd’hui et de demain retrouvent un peu du bonheur de vivre, comme au jardin d’éden, proche de la nature et de ses animaux apaisés.
Les cynégécides sont des faits ayant entrainé la mort d’un usager de la nature innocent par un chasseur.
Contrairement aux accidents de voitures, c’est fait sont toujours classés en « malheureux accidents de chasse », bien que ce soit statistiquement contestable. La victime peut avoir été délibérément visée.
À la décharge du coupable, il faut avouer que le législateur fait tout pour favoriser les accidents.
En accordant les dérogations de sécurité élémentaire imposée aux autres sports de tir, les chasseurs se comportent comme des intégristes soutenus par la charia d’un état cynégétique.