la scape

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SCAPE

L’alternative
à la chasse

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Juge et partie à géométrie variable !

Le parallèle révèle l’incohérence des partis politiques :

Concernant France Terre d’Asile : Une partie de la droite critique cette association en dénonçant un conflit d’intérêts : elle assure à la fois l’hébergement des demandeurs d’asile (activité financée) et plaide pour leurs droits. Le reproche sous-jacent est qu’elle aurait économiquement intérêt à l’augmentation du nombre de réfugiés accueillis.

Concernant la chasse : Les écologistes et l’association SCAPE adressent exactement la même critique aux fédérations de chasseurs : celles-ci gèrent les populations d’animaux sauvages tout en ayant intérêt à préserver des effectifs suffisants pour pratiquer leur activité. Elles vont même jusqu’à réintroduire certaines espèces pour alimenter le gibier.

La contradiction : Certains élus de droite qui dénoncent vigoureusement le double rôle problématique de France Terre d’Asile défendent simultanément le système cynégétique où les chasseurs administrent eux-mêmes la faune. Pourtant, la structure est identique : dans les deux situations, on confie la gestion d’une ressource (personnes migrantes ou animaux) à des acteurs qui ont un intérêt direct – financier ou ludique – à son maintien ou à son développement.

Cette double lecture illustre comment un même mécanisme peut être dénoncé chez l’adversaire politique tout en étant légitimé dans son propre camp idéologique.

Chasse et démocratie

Scape et démocratie : en finir avec le monopole des 1,5%

La chasse confisque les espaces naturels au profit d’une infime minorité. 1,5% de chasseurs monopolisent 100% des forêts publiques, privant 98,5% des citoyens français de l’accès paisible à leur patrimoine naturel. Cette anomalie démocratique transforme les dimanches en zones de guerre où la majorité silencieuse reste confinée par peur des balles perdues.

La scape rétablit l’équité d’accès. Une répartition proportionnelle donnerait 70% des espaces naturels à l’observation comportementale, reflétant enfin la démographie réelle du pays. Les forêts domaniales, financées par l’impôt de tous, cesseraient d’être les terrains de jeu exclusifs d’un lobby privilégié pour redevenir ce qu’elles n’auraient jamais dû cesser d’être : un bien commun accessible sans risque mortel.

Le modèle genevois le prouve depuis 50 ans : l’interdiction de la chasse-loisir n’entraîne aucune catastrophe écologique, seulement la fin d’un privilège anachronique. Quand 80% des sénateurs sont chasseurs alors que 98,5% des Français ne le sont pas, ce n’est plus de la démocratie, c’est de la capture institutionnelle. La scape n’est pas une revendication idéologique : c’est un rééquilibrage démocratique élémentaire.

Qu’est ce que la chasse ?

La gestion de la chasse en France est traditionnelle et marquée par des dogmes anciens sans base scientifique actualisée pour le classement des espèces chassables ou dites « nuisibles » (ESOD).
Ce classement est vivement critiqué par les scientifiques, qui dénoncent l’absence de justification écologique ou méthodologique et pointent son caractère essentiellement politique, fait pour satisfaire les intérêts du lobby cynégétique et agricole.

La biodiversité cynégétique est de la biouniformité

Il n’y a pas de bonne gestion pour la biodiversité. La nature crée des équilibres des populations animales depuis l’apparition de la vie sur terre. Elle ne gère pas plus la vie que le climat ou le destin des étoiles. Ces équilibres n’obéissent qu’aux lois de la nature.

La nature se fiche des lois anthropiques et de notre gestion de la faune.

La grande règle de l’univers est simple : rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transforme. Cette loi de d’Antoine Lavoisier, s’applique à la matière et au vivant. Au vivant parce que tout ce qui est organique est un jour consommé, et permet la croissance d’un autre organisme. La quantité globale de matière organique n’augmente pas, elle se transforme.
Tuer un renard augmente la population de mulots. Ce n’est pas de la gestion, c’est un choix égoïste. Le renard n’est nuisible qu’aux chasseurs qui utilisent la nature comme un stand de tir sur cibles vivantes.

La deuxième règle est : Premier arrivé premier servit ! C’est tout l’art de la culture et de l’élevage : Arriver à manger ce qui est produit avant les autres : Bactéries, champignons, insectes, oiseaux ou mammifères.

La chasse n’échappe pas à cette règle. Sauf qu’elle ne produit rien, consomme ce qui peut vivre, détruit ce qui la concurrence. Sa gestion favorise certaine population et en détruit d’autre au détriment de la biodiversité.
Même si c’est illégal de le démontrer, la chasse ne gère pas la biodiversité, elle gère la biouniformité. Elle le revendique. Les chasseurs l’appellent la « biodiversité cynégétique ». C’est un oxymore pour dire que la diversité de cette biodiversité, est réduite à leurs ‘petits’ intérêts mortifères.

Ce projet est utopique

NON ! Il est pragmatique, scientifique, démocratique et réalisable.

Genève l’a fait il y a 50 ans. La France peut le faire maintenant.

Il ne s’agit pas de convaincre les chasseurs. Il s’agit de les rendre obsolètes.

Il ne s’agit pas de défendre les animaux. Il s’agit de défendre VOS droits.

Il ne s’agit pas d’interdire. Il s’agit de créer une alternative tellement supérieure que la chasse disparaît naturellement.

Vous êtes 98,5%.
Vous avez la science, le droit, le nombre, la légitimité.
S’il ne vous manque que l’organisation, la SCAPE est cette organisation.