par SAM | 2025 Nov J | LE GRAND LIVRE DE LA SCAPE, Le Concept
Le terme « SCAPE » est un néologisme créé en 2025 pour désigner une pratique ancestrale.
Définition étymologique selon le site
Le terme « SCAPE » a été formalisé en 2025 pour représenter et défendre les intérêts des observateurs de la faune sauvage la-scape. Il s’agit d’un concept qui décrit une activité ancestrale : l’observation de la faune et son immortalisation la-scape.
SCAPE et un mot inventé pour désigner spécifiquement cette activité. Il n’a pas d’homonyme dans ce contexte et peut se décliner comme le mot chasse que le SCAPE souhaite remplacer à terme.
Signification conceptuelle
La SCAPE est définie comme « l’art d’observer et d’immortaliser des scènes de vies sauvages » la-scape, se positionnant comme une alternative à la chasse qui se concentre sur l’observation plutôt que sur la prédation la-scape.
Le terme a été créé pour donner un nom officiel à cette pratique millénaire et permettre ainsi sa reconnaissance politique et juridique d’alternative à la chasse.
par SAM | 2025 Nov J | Entraves au droit de scape
Le scapeurs-photo-cinéaste, Vincent Munier, la banale photo d’un faucon crécelle, devient fabuleuse lorsqu’il y découvre une panthère des neiges qui l’observe. Il l’attendait depuis longtemps et ne l’a découvert qu’au dérushage ! Cette anecdote montre bien la différence entre la scape-photo de la photo. Le photographe n’aurait été intéressé que par la qualité technique de l’image du faucon.
par SAM | 2025 Nov J | Arguments contre la chasse
La chasse force les animaux à devenir nocturnes. 68% des espèces de mammifères chassées modifient leurs rythmes circadiens pour éviter les périodes d’activité cynégétique (étude CNRS, 2019). Cette nocturnisation rend l’observation comportementale diurne structurellement impossible.
Les cerfs élaphes, naturellement actifs à l’aube et au crépuscule, deviennent strictement nocturnes dans les zones chassées. Les sangliers, dont l’activité est normalement répartie sur 24 heures, concentrent 90% de leurs déplacements entre 22h et 5h du matin en période de chasse (étude ONCFS, 2018). Les chevreuils abandonnent complètement les prairies ouvertes en journée pour se réfugier dans les fourrés denses.
Cette modification comportementale n’est pas génétique mais adaptative : elle se produit en quelques semaines après le début de la saison de chasse. Les populations non chassées conservent leurs rythmes naturels. Au canton de Genève, où la chasse-loisir est interdite depuis 1974, les cerfs s’observent en plein jour à moins de 20 mètres des sentiers (observations Département du territoire genevois, 2020-2024).
La nocturnisation détruit la possibilité d’observation comportementale. Les scapeurs ne peuvent documenter que des traces indirectes (empreintes, coulées), jamais les comportements sociaux, alimentaires ou reproducteurs qui nécessitent une observation visuelle directe prolongée. Photographier un animal nocturne en forêt demande des dispositifs infrarouges lourds et invasifs, incompatibles avec l’éthique d’observation non-perturbatrice.
L’incompatibilité est absolue : la chasse transforme les animaux diurnes en fantômes nocturnes. L’observation nécessite des espaces sans pression létale où les rythmes naturels peuvent se maintenir.
par SAM | 2025 Nov J | Arguments contre la chasse, Légitimité
CONTENU :
Le Code Rural octroie depuis 1976 un monopole de fait aux chasseurs sur 100% des espaces naturels publics français. Cette captation viole le principe constitutionnel d’égalité d’accès au domaine public garanti par l’article 1 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
L’article L. 422-1 du Code de l’environnement (ancien Code Rural) impose le droit de chasse sur l’ensemble des territoires, y compris les forêts domaniales appartenant à l’État. Les 98,5% de citoyens qui ne chassent pas sont exclus de LEURS forêts les dimanches et jours fériés, périodes où la pression cynégétique est maximale. Cette situation constitue une discrimination injustifiable au regard du principe d’égalité.
Le Conseil Constitutionnel n’a jamais été saisi d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) sur ce monopole. Les fédérations de chasse bénéficient d’une représentation politique disproportionnée : 80% des sénateurs de commissions environnement sont chasseurs ou proches du lobby cynégétique, alors que les chasseurs représentent 1,5% de la population (enquête Reporterre, 2021).
Cette capture réglementaire empêche toute réforme démocratique. Les espaces publics financés par l’impôt de TOUS sont confisqués au profit d’une minorité pratiquant une activité dangereuse (421 morts entre 2000 et 2020) et incompatible avec l’observation comportementale.
Le monopole cynégétique du Code Rural est une anomalie juridique héritée d’une époque où la chasse était activité de subsistance. Aujourd’hui, c’est un loisir minoritaire qui privatise illégalement le domaine public. Cette inconstitutionnalité manifeste doit être contestée devant les juridictions compétentes.
par SAM | 2025 Nov J | Arguments pour la scape
Elle n’avait pas de nom, mais les naturalistes de l’Antiquité pratiquaient déjà cette activité sans la nommer. Aristote, Pline l’Ancien, Élien : tous observaient, documentaient et transmettaient leurs connaissances sur la faune par observation prolongée, sans recourir à la mise à mort par plaisir.
Aristote (384-322 av. J.-C.) fonde l’observation scientifique animale. Dans son Histoire des animaux, il décrit plus de 500 espèces à partir d’observations directes. Il documente les comportements sociaux des abeilles, les migrations des oiseaux, les modes de reproduction des poissons. Sa méthode repose sur la patience observationnelle, la comparaison systématique et la classification rationnelle. Aucun fusil nécessaire pour comprendre 500 espèces.
Pline l’Ancien (23-79 apr. J.-C.) compile dans son Histoire naturelle (37 volumes) les connaissances accumulées sur la faune. Il décrit les comportements des éléphants, l’intelligence des dauphins, les stratégies de chasse des faucons. Son approche encyclopédique vise à transmettre le savoir collectif, pas à remplir un congélateur.
Élien (vers 175-235 apr. J.-C.) rédige La Personnalité des animaux, œuvre consacrée exclusivement à l’éthologie. Il rapporte des observations sur la coopération entre espèces, les émotions animales, les capacités cognitives. Son travail témoigne d’un intérêt pour la compréhension plutôt que l’exploitation.
Ces naturalistes établissent les fondements méthodologiques de l’observation comportementale : patience, documentation rigoureuse, transmission des connaissances. La scape s’inscrit dans cette tradition millénaire. Pendant 2000 ans, les plus grands esprits ont transmis leur savoir par l’observation, pas par la destruction. Aujourd’hui, on prétend qu’il faut tuer pour « gérer ».