la scape

Observer &
Immortaliser

SCAPE

L’alternative
à la chasse

la scape

La grande encyclopédie de la scape

Le WIKI de la SCAPE

L’encyclopédie est un wiki rédigé par les membres créateurs de la scape.
Elle est en perpétuelle rédaction, seuls les modules modérés sont visibles par le public.

C’est la « bible » de la scape.

🎨 Le concept

Depuis toujours, les enfants et de nombreux adultes s’émerveillent de regarder, sans être vu, vivre les animaux sauvage et libre. C’est ce qui fait le succès des mythes comme le jardin d’Éden et des films animaliers, de la télévision ou d’internet.
Les peintures rupestres témoignent que l’on a rapidement souhaité immortaliser ces observations.
Le concept de SCAPE rassemble sous un seul nom ces loisirs de pleine nature, dont le but est d’observer et d’immortaliser des scènes de vies sauvages.
Il a été créé pour que cette activité, soit reconnue par les autorités, comme un usage non appropriatifs de la nature et de la nature et de sa faune sauvage.

Le concept formalise politiquement cette pratique ancestrale, pour rétablir le droit fondamental de pouvoir choisir entre le plaisir d’admirer ou celui de tuer la faune sauvage, chez soi ou dans la nature.
Ces deux loisirs sont incompatibles pratiquement et philosophiquement !

L’observation d’une faune terrorisée par la chasse devenant de plus en plus improbable, la SCAPE souhaite rétablir une relation apaisée avec la faune sauvage.
Elle prône une autre gestion de la faune sauvage, pour une véritable biodiversité naturelle indispensable à son activité.

Ce concept correspond à la féminisation d’une politique moins brutale. Elle est en phase avec les enjeux écologiques, démocratiques et économiques du XXIe siècle.

La SCAPE ne s’oppose pas à la chasse, elle la remplace. Elle ne défend pas les droits de la faune sauvage, elle défend les droits des personnes qui défendent la faune sauvage.

Elle revendique une gestion de la biodiversité par des scientifiques ne priorisant pas les intérêts destructeurs de l’infime minorité cynégétique.
Elle propose que la régulation indispensable se fasse par des fonctionnaires compétents et sans conflit d’intérêt entre les poulations animales tolérable ou nécessaire à chaque utilisateur de la nature et de sa faune. Comme les militaires. 
Son succès dépendra de la mobilisation citoyennes en faveur d’une nature apaisée, protégée mais accessible à tous.

La Genèse de la SCAPE

La scape existe depuis les origines de l’humanité. Elle a été formalisée en 2025 pour représenter et défendre les intérêts des observateurs de la faune et de ceux qui n’aiment pas la chasse.

La scape désigne une activité fondatrice de la civilisation humaine : l’observation de la faune sauvage et son immortalisation. Cette pratique ancestrale trouve ses premières traces dans les grottes paléolithiques, où les humains documentaient déjà leurs observations par la peinture et la sculpture. En transmettant ces connaissances visuelles aux générations suivantes, ils posaient les bases de la transmission culturelle et scientifique.

Cette activité traverse l’histoire des civilisations. Les naturalistes de l’Antiquité, les enlumineurs médiévaux, puis les grands observateurs scientifiques comme Léonard de Vinci et Darwin au XIXe siècle [The Origin of Species, 1859] ont tous pratiqué la scape avant que le terme n’existe. Ils observaient, documentaient, comprenaient – sans tuer.

Aujourd’hui, la scape s’exprime principalement à travers la photographie animalière, les documentaires naturalistes, l’éthologie scientifique et les arts visuels. Elle représente une approche non létale de la relation avec la faune sauvage, fondée sur la compréhension plutôt que la domination.

La formalisation du concept en 2025 répond à une nécessité : celle de nommer, structurer, défendre et permettre cette pratique face au monopole territorial exercé par la chasse-loisir en France. La SCAPE (Réseau National d’Observation Comportementale de la Faune Sauvage) incarne cette organisation collective.

Naissance de l’empathique

Observer la faune et l’immortaliser en peinture, ne se fait pas sans créer de l’empathie pour le sujet observé.

À l’origine, Homo sapiens est un primate herbivore. Il améliore son ordinaire avec des insectes, des charognes et des animaux sans défense. Il est devenu plus carnivore, en s’éloignant des régions chaudes de ses origines, où la végétation pousse toute l’année, Jusqu’à devenir exclusivement carnivore au pôle nord.
Partout où il est passé, il a exterminé la mégafaune sans défense contre ce nouveau prédateur. Ces outils pour exploiter la venaison, sont rapidement devenus des armes pour se défendre contre ses prédateurs puis ses ennemis. Homo sapiens venait d’inventer la chasse et la guerre. Il lui faudra plusieurs milliers d’années pour commencer à se rappeler qu’il est possible de vivre en paix avec les hommes et la nature.

Lorsque la chasse et la guerre sont devenues les loisirs favoris des autorités politiques et religieuses, des pacifistes et des naturalistes comme Léonard de Vinci et le peuple ont commencé à les détester.
À cette époque, le gibier était consommé, ça pouvait justifier le plaisir de le tuer, et jusqu’à récemment, on a cru pouvoir éradique les guerres en les remplaçant par le commerce. La chasse, elle, n’a jamais eu de remplaçant ! jusqu’à la scape !
Le petit peuple se contentait de braconner pour survivre. Observer la vie de la faune locale était son seul plaisir, en rêvant au bonheur perdu des jardins d’Eden.
Tout à changer à la révolution.
Le peuple a pu chasser le gibier réservé à la noblesse et l’église. Le massacre qui s’en suivi a rapidement obligé à encadrer la chasse en la réservant aux propriétaires terriens. La chasse est devenue l’exception. La première loi républicaine interdit de chasser sans l’accord du propriétaire. Si le plaisir d’observer avait été reconnue comme une activité naturellement légitime, ç’aurait été l’usage par défaut de la faune sauvage.

Légalement, la SCAPE devrait être, par défaut, la seule activité que l’on peut exercer dans une propriété sans demande du propriétaire, d’y exercer la chasse !

Petit à petit, les puissants de ce monde sont revenus renifler l’odeur du sang. Ils ont acheté le droit de tuer de propriétaires terriens. Depuis, la législation n’a cessé de rétablir les privilèges royaux au bénéfice des parlementaires-chasseurs.
80% des élus sont chasseurs ou proche de la chasse, ils représentent moins de 10% des Français. C’est la démocratie Française !

Hélas, à cette époque, trop peu de gens se préoccupaient d’écologie et de biodiversité. Le concept de SCAPE n’existait pas. Les hommes ne reconnaissaient que le plaisir de tuer, à la chasse ou à la guerre.

Pourquoi la SCAPE existe

La SCAPE a été créée pour que les contraintes spécifiques à l’observation de la faune soient prises en compte dans la législation.
Ce loisir est en harmonie avec la nature. Elle n’a aucune influence négative sur la biodiversité naturelle qu’elle souhaite rétablir pour son activité.
Il est le premier acteur scientifique de l’écologie et de l’éthologie.
Il est compatible avec les activités agricoles, les loisirs et les sports de pleine nature respectueux de la faune et de la biodiversité.
Il est sans danger et ne présente aucun inconvénient pour les autres usagers de l’environnement, à part les chasseurs qui risquent de les tuer. (les chasseurs affirment que la furtivité des scapeurs est dangereuse pour la chasse).

Il ne demande qu’à pouvoir accéder à la faune sauvage, dans le respect de cette faune et des activités agro-industriels légales. Les terres appartiennent toujours à quelqu’un mais la faune sauvage est res nullius. Elle n’appartient à personne.

En proposant une alternative à la tyrannie cynégétique, la SCAPE permet à tous de choisir une relation harmonieuse avec la nature. Par sa simple reconnaissance politique, elle impose une législation moins partisane et ouvre la voie à une cohabitation pacifique avec le vivant.

Remplacer la chasse

La SCAPE est incompatible avec la chasse, qui met en danger les SCAPEUSEs et les SCAPEURs camouflés dans la nature, modifie l’équilibre naturel de la biodiversité, terrorise la faune et la rend inobservable. Son usage de la faune et sa philosophie de la vie, s’oppose à ceux des chasseurs. L’art de vivre des scapeurs n’est pas un art de tuer.
Ce conflit spirituel et d’usage de la nature ne peut se régler que politiquement et législativement.
Les autorités ont toujours favorisé la chasse et méprisé la scape, ce qui aboutit à une grave distorsion de droits.
Le pouvoir de la chasse est devenu trop important pour être combattu, mais son hégémonie peut être contestée par la scape.
En la remplaçant, plus qu’en la combattant, la scape marginalisera de plus en plus la chasse, jusqu’à son extinction.
La chasse de loisir n’a pas plus de raison de perdurer que les jeux de cirque des Romains. Le plaisir de terroriser et tuer, même traditionnel, est toujours un plaisir de terroriser et de tuer.
La scape peut organiser les missions de services public à la place de la chasse de manière plus efficace, plus éthique et plus sécurisé.
La faune, la biodiversité, les usagers de la nature ne s’en porteront que mieux.

Tuer, massacrer, exterminer, ne sont pas les meilleurs moyens de réguler la faune…ni les seuls loisirs que l’on peut partager avec elle.

Cette reconnaissance permettra d’éradiquer légalement, et sans trop de risque physique, l’hégémonie politique et législative de la chasse. Ce n’est pas qu’une question idéologique, c’est aussi une question de pratique : on ne peut, tout simplement, pas observer le comportement naturel des animaux terrorisés.

HÉRITAGE ET IMPACT CIVILISATIONNEL

Ce que SCAPE aura accompli

1. Changement de paradigme

De « l’homme maître et possesseur de la nature » à « l’homme observateur et respectueux » :

  • Fin de la domination mortifère
  • Relation apaisée avec le vivant
  • Modèle pour autres transitions (pêche, élevage intensif)

2. Démocratisation de la nature

Accès universel aux espaces naturels :

  • Plus de privilèges d’une minorité
  • Nature = bien commun effectif
  • Égalité face au patrimoine naturel

3. Révolution scientifique

Compréhension du comportement animal sans perturbation :

  • Découvertes majeures (intelligence animale, cultures animales)
  • Remise en question du spécisme
  • Éthique animale renforcée

4. Modèle international

Inspiration pour autres pays :

  • « French Model » d’observation comportementale
  • Exportation du concept SCAPE (Espagne, Italie, Europe de l’Est)
  • Standard mondial de

DERNIERS MOTS

L’ALTERNATIVE A LA CHASSE.

La charia cynégétique :

La chasse a été réglementée pour encadrer ses excès et limiter ses dégâts. Mais son infiltration méthodique de toutes les instances décisionnelles en a fait un état dans l’état. Aujourd’hui, la législation ne protège plus que les chasseurs : elle leur accorde des privilèges exorbitants, finance leur loisir avec l’argent public, et criminalise l’opposition citoyenne. Procès en diffamation, poursuites pour entrave, intimidations judiciaires : la charia cynégétique interdit désormais de contester le règne des fusils.

La SCAPE brise ce monopole. Elle impose un contre-pouvoir démocratique face à cette dérive autoritaire.

Le double standard juridique de la chasse

Un passe-droit unique en République

En France, tirer avec une arme à feu dans un espace public constitue un délit grave passible de sanctions pénales. Sauf si vous êtes chasseur.

Cette exception légale crée un double standard inédit : ce qui est strictement interdit à tout citoyen, aux agents de sécurité privée et même aux forces de l’ordre en dehors de situations précises, devient autorisé pour une activité de loisir dès lors qu’on détient un permis de chasse.

Comparaison avec d’autres activités dangereuses

Les pratiquants de tir sportif exercent uniquement dans des zones strictement délimitées et sécurisées. Les artificiers suivent des protocoles draconiens. Circuler en voiture sur une voie fermée à la circulation est passible de poursuites. Mais décharger une arme à feu dans une forêt publique un dimanche après-midi ? Autorisé avec un permis de chasse.

Les fameux panneaux « chasse en cours » illustrent ce privilège. Sans valeur légale, ils créent l’illusion d’une interdiction. Leur message implicite : « Nous avons le droit d’être dangereux ici, à vous de partir. » Imaginez un panneau « circulation en cours » pour rouler dans un jardin d’enfants : absurde. C’est pourtant le même principe.

Une inversion de responsabilité

Ce ne sont pas les chasseurs qui doivent adapter leur pratique pour garantir la sécurité d’autrui, mais les promeneurs, cyclistes, familles et scapeurs qui doivent éviter certaines zones ou certains jours. Les dérogations à la règle générale permettent le tir quasiment partout et toute l’année. Dans la nature, c’est le seul risque létal qui ne fait l’objet d’aucune alerte préfectorale, contrairement aux tempêtes.

Cette logique est unique : aucune autre activité de loisir n’impose aux non-pratiquants de modifier leur comportement pour leur propre sécurité.

Le poids politique disproportionné du lobby cynégétique

Un million de chasseurs, 67 millions d’otages

Comment expliquer ce traitement de faveur ? Par le poids électoral. Avec environ un million de pratiquants organisés en fédérations influentes, la chasse dispose d’un pouvoir de nuisance politique considérable.

Élection après élection, les candidats de tous bords courtisent ce lobby. Promesses de maintien des privilèges, assouplissement des règles, opposition à toute restriction : le marchandage est devenu systématique. Le vote cynégétique se fait sur la base d’intérêts corporatistes, non de convictions idéologiques générales.

Une question démocratique fondamentale

Cette situation pose une interrogation cruciale : est-il normal qu’un loisir minoritaire obtienne des privilèges dangereux au détriment de la sécurité de tous ? Qu’un groupe d’intérêt puisse, par la menace du bulletin de vote, imposer ses conditions à la République ?

La démocratie repose sur l’équilibre entre droits individuels et intérêt général. Quand 1,5% de la population obtient des dérogations qui mettent en danger les 98,5% restants, cet équilibre est rompu.

L’exception française

De nombreux pays européens (Pays-Bas, canton de Genève en Suisse) gèrent efficacement leur faune sans recourir à la chasse récréative, par des méthodes professionnelles et ciblées. Il suffirait de confier la gestion de la faune sauvage à une organisation comme la SCAPE.

En France, la chasse reste avant tout un loisir, une tradition, un fait social. Rien de cela ne justifie d’accorder à ses pratiquants le droit de mettre en danger les autres usagers de l’espace naturel.

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Vers un rééquilibrage nécessaire

Le principe fondamental bafoué

La République ne peut continuer à accorder à un million de chasseurs des droits qui mettent en danger 67 millions de Français. Le principe devrait être simple et universel : le loisir des uns ne doit jamais primer sur la sécurité des autres, ni réduire leurs droits.

L’argument fallacieux de la régulation

Face aux critiques, les défenseurs de la chasse brandissent l’argument de la « nécessaire régulation des populations animales. » Cet argument sert à justifier le maintien d’un privilège, non à résoudre un problème écologique réel.

La preuve : des solutions alternatives existent et fonctionnent ailleurs. Des professionnels formés, neutres et compétents peuvent assurer cette mission sans transformer les espaces naturels en zones de tir récréatif.

Ce que la SCAPE propose

La SCAPE défend un modèle où l’observation de la faune et sa régulation éventuelle sont confiées à des structures professionnelles, impartiales et compétentes. Ce modèle garantit :

  • La sécurité de tous les usagers de la nature
  • Une gestion scientifique et éthique de la faune
  • L’égalité d’accès aux espaces naturels publics
  • La fin des privilèges exorbitants d’une minorité

Il ne s’agit pas d’une question de tradition ou de culture rurale, mais de bon sens, d’égalité devant la loi et de sécurité publique.

Chasse alimentaire ou chasse de loisir ?

Les chasseurs tentent d’entretenir la confusion, mais que les choses soient claires : La SCAPE parle du loisir, pas de la chasse alimentaire.
La SCAPE aussi est un loisir. Elle n’a aucune légitimité pour critiquer une activité de survie comme la chasse alimentaire des peuples premiers, même si elle a exterminé de nombreuses espèces.
Nos ancêtres ont chassé pour survivre dans des régions où l’alimentation purement végétale était impossible. Contrairement à aujourd’hui, ils n’avaient aucune idées des conséquences de leurs actes.

La chasse est devenue le loisir des souverains, lorsque la culture et l’élevage ont remplacé la cueillette et la chasse.

Depuis, le plaisir de tuer est toujours le loisir préféré des frustrés de pouvoir. Comme si le droit de vie et de mort sur des êtres innocents et sans défense, pouvait compenser leur manque d’autorité sur les hommes.
La taille de leur gibier est proportionnelle à leur quête de pouvoir. Certains tuent des éléphants, mais aucun ne chasse les mulots.

Bases stratégiques, juridiques,de l’association SCAPE

L’égalité de droit entre la scape et la chasse dans la gestion de la faune sauvage et la préservation de la biodiversité n’est pas assurée dans le droit positif actuel. La chasse bénéficie d’une reconnaissance explicite comme activité d’intérêt général, structurée par un ensemble de dispositifs législatifs et réglementaires, tandis que la scape demeure absente du champ normatif, malgré son potentiel objectif en matière de connaissance, de valorisation et de préservation de la faune sauvage.

Pour rétablir cette égalité et permettre à la scape d’occuper une place centrale dans la gestion de la faune, il conviendrait d’engager une réforme législative visant à reconnaître explicitement la scape comme activité d’intérêt général, de créer des dispositifs de gestion alternatif et de favoriser son développement. Une telle évolution permettrait de réconcilier les objectifs de préservation de la biodiversité, de valorisation des écosystèmes et de respect des usages non destructifs de la nature, dans une perspective de gestion éthique, durable et démocratique du patrimoine faunique.
Cette démarche s’inscrit parfaitement dans la volonté de transition écologique de l’Europe.
La scape permet d’anticiper la fin de la chasse par une transition en douceur. La chasse est de plus en plus insignifiante malgré les pharaoniques perfusions de l’état. Elle a commencé à abandonner sa mission de services publiques concernant les sangliers.

Conséquences

Législatives

Démocratiques

Cynégétiques