Choisir le statut de l’association
Pour atteindre ses objectifs, et négocier avec l’état, à égalité avec la chasse, l’association devra sans doute être agréée.
L’association a un conflit d’usage, de la faune sauvage et la biodiversité, avec la chasse.
Elle défend l’ensauvagement et la renaturation d’un environnement accessibles aux humains qui n’aiment pas tuer.
Il ‘s’agit donc plus d’une association de défense de consommateurs, bien que le mot de consommateur ne soit pas adapté pour les usages contemplatifs de l’environnement.
L’agrément traduit la reconnaissance par la État de l’engagement d’une association dans un domaine particulier (défense des consommateurs, protection de l’environnement, protection animale). la association agréée bénéficie d’avantages variables selon l’agrément : possibilité de demander des subventions publiques, avantages fiscaux, droit de pratiquer certaines activités.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F11966
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1126
Mission impossible :
Créer une association n’est pas une chose simple, même s’il est relativement facile de la déclarer.Tout est fait pour qu’elle reste cantonnée à son environnement immédiat, ne reçoive des subventions qu’en échange de soutiens à son donateur, et surtout, ne puisse pas influencer les choix gouvernementaux.
Créer une association qui en concurrence une autre est un peu plus difficile.
Il faut convaincre les décideurs politiques de faire un choix, ou du « en-même-temps » équitable.
Mais créer une alternative à une dangereuse association milliardaire et soutenu par presque toute la classe politique, est pratiquement mission impossible.
Même si elle représente moins de 2% des Français et que nous nous croyons encore, dans une démocratie qui respecte les droits de l’homme.
Je sais ! C’est dangereux ! … (Merci me voila prévenu) …. et impossible !
Mais comme dit Mark Twain : « je ne savais pas que c’était impossible, alors je l’ai fait ! ».
Droits d’une ‘minorités’ largement majoritaire.
56% des Français sont opposés à la chasse et pour 90% des Français la chasse pose problèmes.
Mais 80% de leurs représentants sont chasseurs !
Chercher l’erreur démocratique ?
Les chasseurs continus à se présenter comme seuls légitime à gérer la vie sauvage.
D’autre pays et d’autres régions ne respecte pas ce dogme cynégétique.
Proposer une alternative moins brutale devrait donc convenir à 48 millions de Français. On ne devrait pas avoir trop de difficultés à trouver quelques personnes assez motivées pour s’investir un peu plus dans cette aventure.
La pieuvre mafieuse
Il faut le reconnaitre ; la chasse est une mafia trop puissante et dangereuse pour faire évoluer ses traditions dogmatiques. Leur lobbyiste ne s’en cache pas : » la chasse est le dernier groupe stalinien d’Europe ». Sans doute pour rappeler qu’ils sont armés, dangereux et prêt à tout pour défendre leur plaisir de tuer.
Il existe de nombreuses associations de protection de l’environnement qui s’opposent aux chasseurs, mais s’il est presque impossible, pour des personnes, d’avoir gain de cause contre la chasse, c’est totalement inimaginable pour la faune, la nature ou la biodiversité que ces associations défendent.
Certaines ont voulu s’opposer à la chasse, pour que d’autres personnes ne se fassent plus tuer dans un ‘cynégécide accidentel’, en déposant une pétition sénatoriale. Le gouvernement a accouché, après une longue gestation, d’une loi qui limite (mais n’interdit pas !) la consommation de trop d’alcool à la chasse.
Tuer doit rester une activité conviviale !
———