la scape

Observer &
Immortaliser

SCAPE

L’alternative
à la chasse

la scape

Tuer n’est pas le seul usage possible de la faune sauvage.

La regarder vivre est une alternative inaliénable, même si les autorités l’ont toujours méprisé pour privilégier la chasse.
La scape est un loisir concurrent de la chasse, qu’elle remplacera à terme.

Le droit d’Éden (ou droit de scape) est un droit attaché à la propriété comme le droit de chasse auquel il s’oppose. Avec le droit d’Éden, les propriétaires peuvent choisir s’ils préfèrent tuer ou observer la faune chez eux.

02-L’opposition cynégétique nuit gravement à la santé.

Face à l’hégémonie cynégétique,

à l’immunité présidentielle,

aux privilèges législatifs,

au lobby parlementaire,

à leur implantation dans toutes les sphères de pouvoir,

à leurs subventions pharaoniques,

à leurs dogmes au-dessus des lois de la république,

à leur agressivité

et

à leurs armes de guerre mortelles à 2 km  …

… Votre meilleur moyen de lutter contre la chasse est de participer à la création de l’association scape …

… ou de rester terrés chez vous, en espérant être à l’abri de balles et raconter à vos enfants combien la nature était belle quand elle était vivante.

Témoignage

Un jour, un couple de chasseurs est venu vers moi. Avec un grand sourire, ils m’ont expliqué qu’ils ne voyaient pas d’inconvénients à ma présence !
Moi – Encore heureux, vous êtes sur une propriété privée et j’y suis invité par un propriétaire qui n’y autorise pas la chasse.
Par contre, moi, je vois un inconvénient à votre présence et à celle de votre chien qui a effrayé les canards que je photographiais en plongeant dans l’étang !
Lui – Je ne vous avais pas vu !

Moi – Normal, je me cache pour faire des photos.
Lui – Vous devriez vous signaler.
Moi – Votre camouflage fluorescent et votre corne de brume ne sont pas compatibles avec la furtivité de mon activité.

S’en est ensuivi un débat sur la vision des couleurs par les oiseaux, qui s’est rapidement envenimé lorsqu’il a revendiqué son droit de tuer sur tous les terrains accessibles au gibier. Comme je lui faisais remarquer qu’il risquait de me tuer en tirant vers mon camouflage, il s’est énervé en me traitant d’individu dangereux. Inversant ainsi les rôles. Lorsqu’il est contrarié, le gentil chasseur de la publicité cynégétique, se transforme rapidement en dangereux crétin de sketch humoristique.

Le lendemain, il est repassé en mon absence pour détruire la tente affût, que j’avais laissé en évidence pour limiter les risques de cynégécides. J’ai porté plainte. Les gendarmes sont venus constater les dégâts, mais ont ‘oublié’ d’enregistrer ma plainte. Lorsqu’ils me l’ont avoué, ils m’ont annoncé, victorieusement, que le délai de prescription était passé. Je l’ignorais, mais c’était faux ! entre gens d’armes, on se soutient.

J’ai tenté une médiation organisée par la mairie. Le président des chasseurs a d’abords regrettés que l’on ose le déranger. Il a montré une carte des terrains de chasse. Aucune réserve n’y figurait, pas plus que les terrains dont les propriétaires sont opposés à la guerre contre la faune.
Le maire n’a rien osé dire, il m’a avoué ne pas oser contredire ces gens armés !

Le village n’est pas prisonnier d’une ACCA, les chasseurs devraient avoir l’autorisation des propriétaires pour tuer chez eux. Mais ils ont inversé la contrainte légale en les obligeant à prouver, qu’ils ne souhaitent pas que l’on chasse chez eux. Ils s’accordent le droit de violer les propriétés de tous ceux qui ne les ont pas implorés de respecter la faune et la loi chez eux.

J’ai donc demandé au préfet ce qu’il me conseille, pour pratiquer mon activité sans risque d’être abattu (cynégécidé !).
Il me déconseille de pratiquer mon activité lorsqu’il y a une chasse. Ce qui est une entrave au droit de circuler et à l’égalité devant la loi !
Sinon, une solution serait d’acquérir les droits de chasse et d’interdire la chasse. Ce qui est impossible à faire respecter et même interdit dans les villages soumis à une ACCA. De plus, les terrains interdits à la chasse ont de nombreuses contraintes et dérogations qui interdisent la scape en toute sécurité.
Et je n’admets pas être obligé de demander le droit d’appliquer la loi !

……

Conclusions : Le meilleur ou le seul moyen de réduire, voire ou d’éradiquer les nuisances cynégétiques n’est pas de lutter contre la chasse. C’est de lui opposer une activité qui la remplace et qui ne présente aucune de ses nuisances pour les hommes et pour la nature.

Et permettre aux usagers de la nature de choisir entre tuer ou observer.

Tir sur cible vivantes

La chasse est le seul sport de tir sur cibles, qui se pratique sans aucune protection contre les balles perdues, tous les autres sports de tir se pratiquent dans des stands de tir. Le tir sur cibles vivantes est le plus dangereux et le plus aléatoire. Ce devrait être le plus protégé contre les risques d’accidents.

Le gouvernement a encore cédé aux menaces de big-Willy, le parrain de la mafia cynégétique, qui promet de mettre la ruralité à feu et à sang, si la moindre contrainte est apportée à leur plaisir de tuer