Quand l’état condamne l’amour et la paix

Quand l’état condamne l’amour et la paix

Aucun animal ne ‘mérite’ d’être chassable 💔

Chasseur, avant de jouir en tirant sur un oiseau pour le simple plaisir de le tuer, sache que tu ne détruis pas qu’une vie. Tu détruis aussi un peu d’amour sur terre !
Et toi président, avant de te croire le maitre du monde avec un droit de vie et de mort sur tout ce qui n’est pas asservi, demande-toi ce que ta politique laissera demain, dans la nature, et dans la tête de nos enfants ? – Que tuer peut-être un loisir ?

 


Quand la mafia des champs dicte la loi

Grâce à sa protection contre la chasse, la population de tourterelles des bois avait fini de décroître. Mais la Macronie et le Parlement, toujours prompts à plaire à la mafia des champs, ont rétabli le massacre le 27 août 2025. Un arrêté publié au Journal officiel autorise 10 560 prélèvements pour la saison 2025-2026.
Ce n’est qu’une bestiole ! Une « chose sans propriétaire », une « res nullius » comme dit la loi !
Elle fait partie de ce monde sauvage, où, depuis toujours, dans notre société basée sur l’amour de dieu, tout ce qui est sauvage a été mis sur terre pour satisfaire nos besoins. Y compris nos plus bas instincts comme tuer pour le seul plaisir de tuer.

Une espèce à l’agonie sacrifiée sur l’autel du lobby cynégétique

La population de tourterelles des bois a diminué de près de 80% depuis 1980 en Europe. En France, entre 2009 et 2019, les effectifs ont chuté de 44%.
C’est cette hécatombe qui avait conduit le Conseil d’état à suspendre la chasse en 2020. Depuis, l’espèce commençait tout juste à se stabiliser, à offrir « un frémissement de renaissance ». Et c’est à ce moment que le gouvernement choisit de réautoriser son massacre. Comme le dénonce Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO : « Si ces experts européens constatent un meilleur état de conservation, c’est tout simplement parce qu’on a suspendu la chasse ». Réautoriser maintenant relève d’une « inacceptable rage de tuer ».
Comme Donald Trump qui se proclame artisans de la paix, lorsqu’il arrête de fournir des armes de guerre, les chasseurs, autoproclamé premier écologiste de France, protègent la faune, en arrêtant de la massacrer.

L’hypocrisie de l’autorégulation

Le ministère de la Transition écologique et de la Biodiversité ose confier aux chasseurs eux-mêmes le contrôle des prélèvements via l’application ChassAdapt. Les fédérations de chasse doivent transmettre quotidiennement les données à l’Office français de la biodiversité. Cette autorégulation est une aberration. Comme le souligne la Fondation 30 Millions d’Amis : « Autoriser les chasseurs à s’autoréguler, c’est la voie à l’impunité ». Demander aux fédérations de chasse de contrôler les chasseurs constitue un conflit d’intérêt manifeste.
Le respect des quotas n’est aucunement garanti et la difficulté des contrôles aggrave les menaces sur cette espèce. Les 950.000 chasseurs auront tué au moins autant de tourterelles avant qu’elles soient enregistrée dans l’application !
Les gens normaux, qui n’éprouvent aucune jouissance à tuer, se demande également pourquoi ? Pourquoi le gouvernement demande qu’on explose la tronche de ces oiseaux ? Ils ne sont pas moches, ni dangereux ? Il représente l’amour et la paix !, c’est peut-être ce qui dérange ?

Une histoire d’amour détruite

Cette chose, la tourterelle des bois, n’a sans doute pas d’âme. Elle ne peut ressentir le chagrin, comme notre chien ou notre chat. On peut donc lui tirer dessus comme sur n’importe quel carton.
– « C’est probablement abject, idiot ou immoral, pour vous, mais on s’en fout ! C’est légal ! « 
Pourtant, ceux qui préfèrent observer que tuer savent que ces oiseaux vivent une histoire d’amour rare. Fidèles jusqu’au bout, ils choisissent un partenaire pour toute la vie. C’est de là que vient le mot tourtereaux. Quand l’un disparaît, l’autre reste seul, plongé dans une profonde tristesse.

Aucun animal ne mérite d’être chassable

Chasseur, avant de jouir en tirant sur un oiseau pour le simple plaisir de le tuer, sache que tu ne détruis pas qu’une vie. Tu détruis aussi un peu d’amour sur terre ! Et toi, président, avant de te croire le maître du monde avec un droit de vie et de mort sur tout ce qui n’est pas asservi. Demande-toi ce que ta politique laissera demain, dans la nature, et dans la tête de nos enfants ? – Que tuer peut être un loisir !

Le scandale des priorités gouvernementales

Cet arrêté est publié alors que le gouvernement est incapable de légiférer sur des questions bien plus importantes pour le pays. Un gouvernement démissionnaire qui ne peut faire avancer aucun dossier crucial trouve le temps et l’énergie de satisfaire le lobby cynégétique. La mafia des champs a obtenu ce qu’elle voulait : le droit de continuer à tuer une espèce quasi-menacée qui commençait tout juste à se reconstituer. Pendant que la France s’enlise dans l’instabilité politique, que les questions sociales, économiques et climatiques restent en suspens, la priorité absolue aura été de rendre leurs jouets mortels aux chasseurs.

La SCAPE : l’alternative qui respecte la vie

La SCAPE est à la chasse ce que la paix est à la guerre. Elle permet d’observer, de photographier, de profiter de la faune sauvage sans rien détruire, sans rien tuer. La SCAPE ne capture que des souvenirs.
Face à ce massacre légalisé, face à cette soumission honteuse au lobby cynégétique, la SCAPE réaffirme qu’aucun animal ne mérite d’être chassable. Une alternative existe : choisir la vie plutôt que la mort, l’émerveillement plutôt que la destruction.

Le lobby de la chasse dicte ses lois à la République.

La cynégétique n’est pas un simple loisir, mais une machine de guerre politique, un lobby si puissant qu’il dicte ses lois à la République. Sous couvert d’un prétendu « art de vivre », les chasseurs ont transformé leur passion pour la mort en un système d’influence tentaculaire, infiltré jusqu’au cœur des institutions. À l’Assemblée, aucun député n’ose braver leur colère : les projets de loi qui les menacent sont enterrés, les rapports accablants étouffés, et les rares voix dissidentes — comme celle du ministre Nicolas Hulot — réduites au silence ou poussées vers la sortie.

Prenez la , portée par le député LREM Jean-Baptiste Moreau, lui-même chasseur : un texte taillé sur mesure pour étendre les périodes de chasse, autoriser le tir des oies en été, et affaiblir les sanctions en cas d’infraction. Résultat ? Une augmentation de 30 % des espèces chassables en quelques années, tandis que les associations écologistes hurlaient au scandale — en vain. Ou encore, le décret de 2020 qui a , alors que les Français étaient privés de liberté de mouvement. Priorité absolue : ne pas frustrer les 1,2 million de chasseurs, quitte à bafouer l’égalité républicaine.

Pendant ce temps, les mêmes qui hurlent contre les « privilèges des milliardaires » ferment les yeux sur ceux des chasseurs, pourtant bien plus systémiques et meurtriers. Les subventions pleuvent — pour la gestion cynégétique, selon la Cour des comptes — tandis que les dérogations s’accumulent : mais toujours pratiquée dans le Sud-Est, battues administratives financées par l’État, et zones de non-droit où le port d’armes devient un droit sacré. Le pire ? Ce n’est même plus un secret. L’entrisme cynégétique est si ancien, si normalisé, qu’on en parle comme d’une fatalité — comme si la République devait éternellement plier l’échine devant une poignée de nostalgiques du fusil et du sang.

Et que dire de la , ce géant aux 800 000 adhérents, qui dépense des millions chaque année pour influencer les élus ? En 2021, elle a même obtenu gain de cause contre le gouvernement en faisant annuler — par le Conseil d’État — l’interdiction de la chasse à la glu, au mépris des directives européennes. Quand les juges eux-mêmes cèdent, qui reste-t-il pour résister ?

Un parti politique opposé à la chasse

Un parti politique opposé à la chasse, ça n’existe pas !
Pourtant, un parti qui prendrait le risque de s’opposer aux chasseurs risquerait de perdre un million d’électeurs potentiels, mais gagnerait des centaines de millions d’électeurs exaspérés par la chasse moderne. 
Il lui suffirait de proposer une alternative comme la SCAPE pour gérer éthiquement la faune sans détruire la biodiversité.
La chasse de loisir n’a de chasse que le nom.

Obligation de faire VS obligation de résultat

Presque toujours, le législateur dicte des obligations ou interdictions de faire, Rarement, il préconise un objectif ou un résultat à atteindre.
Sans connaitre ou comprendre le but de sa loi, il rajoute sans cesse de nouvelles exceptions ou obligations en fonction des « remontés » du terrain. De préférences des électeurs des uns ou des autres. Rarement pour l’intérêt général puisque personne ne peut s’en revendiquer. Les associations dites d’intérêts générales défendent toujours les intérêts d’une minorité plus ou moins majoritaire (comme la scape). Il faudrait consulter tous les Français pour connaître l’intérêt général.  Il existe des outils capables de le faire, mais les états ne souhaitent pas savoir qu’une majorité est contre une disposition qu’ils veulent imposer.