Obligation de faire VS obligation de résultat

Presque toujours, le législateur dicte des obligations ou interdictions de faire, Rarement, il préconise un objectif ou un résultat à atteindre.
Sans connaitre ou comprendre le but de sa loi, il rajoute sans cesse de nouvelles exceptions ou obligations en fonction des « remontés » du terrain. De préférences des électeurs des uns ou des autres. Rarement pour l’intérêt général puisque personne ne peut s’en revendiquer. Les associations dites d’intérêts générales défendent toujours les intérêts d’une minorité plus ou moins majoritaire (comme la scape). Il faudrait consulter tous les Français pour connaître l’intérêt général.  Il existe des outils capables de le faire, mais les états ne souhaitent pas savoir qu’une majorité est contre une disposition qu’ils veulent imposer.

Nourrir ou Appâter

La confusion entre nourrir et appâter est entretenue par des technocrates incompétents. Ils s’acharnent sur les détails visibles et insignifiants et ignorent les problèmes structurels bien plus graves, mais plus difficile à combattre. Ils criminalisent le nourrissage, mais encouragent les battues et la vènerie bien plus perturbantes pour la faune.

L’Hypocrisie de l’Interdiction

Il est interdit de nourrir les animaux sauvages afin de « ne pas altérer leur comportement », mais cette règle semble peu crédible face à la légitimité de leur tirer dessus !
La véritable raison, c’est que les chasseurs soutiennent que ces animaux n’ont aucune sensibilité, contrairement aux animaux domestiques. En interdisant tout geste d’affection ou de sympathie envers la faune, ils cherchent surtout à préserver leur discours éthique, en évitant que l’on remette en question leur vision des animaux comme de simples « choses sans âme ».