Les religions

La protection de la faune

Christianisme :

Dans Genèse 1:26-28, il est dit :
« Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. »
Ce passage montre que l’humanité a été créée pour prendre soin de la création de Dieu, y compris la faune sauvage. Nous devons agir comme des intendants, non comme des maîtres despotiques.
La Laudato Si’ du pape François souligne cette responsabilité, en appelant à une écologie intégrale, où chaque créature a sa place et mérite notre respect.

Judaïsme :

Le concept de « bal tashkhit » — la prohibition de gaspiller ou de détruire inutilement — concerne aussi la faune. C’est l’idée que nous ne devons pas détruire ou gaspiller les ressources naturelles, y compris la faune, sauf dans des cas légitimes ou pour la survie. Dans la parashat Re’eh, où il est écrit : « Tu en prendras soin » (Deutéronome 22:6-7), en parlant des oiseaux et des animaux. La Torah insiste sur la compassion envers les êtres vivants, en interdisant la cruauté et en encourageant la protection de la vie sauvage.
Enfin, le judaïsme valorise la coexistence respectueuse avec toutes les formes de vie que Dieu a créées, en soulignant que, chaque créature a sa place dans le monde, comme il est dit dans la Torah (Qohelet 3:19-20) : « Car la destinée des fils de l’homme et la destinée des bêtes, c’est la même chose… Tout va vers le même lieu. »

Islam :

Allah, dans Sa sagesse infinie, a créé toute la création avec amour et équilibre.

Le Saint Coran nous enseigne :
« Et il n’a créé les djinns et les humains que pour qu’ils M’adorent. » (Sourate Ad-Dhariyat, 51:56)
Ce verset indique que toute la création, y compris la faune sauvage, fait partie de la création d’Allah, et que nous devons la respecter.

De plus, le Prophète Muhammad (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) a dit :
« Quiconque tue un animal sans raison valable, Allah lui en tiendra rigueur le Jour de la Résurrection. » (Rapporté par Muslim)

Cela nous enseigne à traiter tous les êtres vivants avec compassion et justice. En islam, la chasse et la consommation de la faune sauvage doivent respecter des règles strictes, notamment la nécessité de ne pas causer de souffrance inutile et de préserver l’équilibre écologique.

En résumé, cher frère ou sœur, il est de notre devoir en tant que musulmans de veiller à ne pas nuire à la faune sauvage, de préserver la nature et de respecter la création d’Allah. Soyons donc des gardiens de cette Terre, en suivant les enseignements du Coran et de la Sunna, pour vivre en harmonie avec la création d’Allah.

Le prophète Muhammad ﷺ a dit : « Celui qui observe la justice même envers un seul animal, Allah lui inscrira une grande récompense. » (Rapporté par Muslim)

Rapport à la chasse de loisir

Christianisme :

La Bible nous enseigne que chaque vie est précieuse à ses yeux, et que la cruauté ou le plaisir de tuer sans raison valable va à l’encontre de la volonté du Seigneur. L’Église, en tant que mère et éducatrice, ne peut accepter la justification d’un plaisir de tuer ou la négligence des responsabilités que nous avons envers la nature et ses habitants.

  1. Exprimez votre souci dans la charité et la clarté : vous pouvez écrire une lettre ou un message respectueux, en vous appuyant sur des passages de la Bible et des enseignements de l’Église qui soulignent l’importance de la compassion, du respect et de la justice envers toutes les créatures.
    le pape François insiste sur la nécessité d’une écologie intégrale.

Judaïsme :

Islam :

Nourrir ou Appâter

La confusion entre nourrir et appâter est entretenue par des technocrates incompétents. Ils s’acharnent sur les détails visibles et insignifiants et ignorent les problèmes structurels bien plus graves, mais plus difficile à combattre. Ils criminalisent le nourrissage, mais encouragent les battues et la vènerie bien plus perturbantes pour la faune.

L’Hypocrisie de l’Interdiction

Il est interdit de nourrir les animaux sauvages afin de « ne pas altérer leur comportement », mais cette règle semble peu crédible face à la légitimité de leur tirer dessus !
La véritable raison, c’est que les chasseurs soutiennent que ces animaux n’ont aucune sensibilité, contrairement aux animaux domestiques. En interdisant tout geste d’affection ou de sympathie envers la faune, ils cherchent surtout à préserver leur discours éthique, en évitant que l’on remette en question leur vision des animaux comme de simples « choses sans âme ».

L’Intelligence et l’Adaptation des Sangliers

L’Intelligence et l’Adaptation des Sangliers

L’Intelligence Méconnue du Sanglier

Les sangliers sont, comme les cochons, des animaux intelligents assez proches de l’homme. Ils peuvent facilement devenir familiers, si bien que terrorisés par la chasse, ils se réfugient en ville. Ils ont compris que c’était moins risqué et apprennent assez vite les règles de la ville.

 

Une faune apaisée

La scape est incompatible avec les pratiques de chasse qui terrorisent la faune et modifient la biodiversité pour ses intérêts.
Contrairement aux dogmes cynégétiques, il est démontré que les animaux sauvages, n’ont pas une peur naturelle de l’homme. Ils ont appris à avoir peur des chasseurs et de leurs chiens. Dans les endroits préservés, ils peuvent même devenir familiers et parfois, un peu trop envahissant.
Le « tir aléatoire sur des cibles vivantes » est un loisir contraire à l’éthique de la scape et un risque mortel pour les scapeuses et scapeurs camouflés dans l’environnement.