Régulation des sangliers

La SCAPE rappelle que tuer n’est pas le seul rapport que l’on peut avoir avec les autres.
Que ce soit à la guerre avec les humains, ou à la chasse avec la faune et même à l’agriculture avec les autres formes de vies terrestres.
Si la diplomatie tente de remplacer les guerres et que l’agriculture recherche des alternatives aux traitements chimiques, la chasse, elle, est un loisir inutile qui n’a que pour objectif de tuer. La chasse alimentaire de nos ancêtres n’existe plus en France. Le gibier est élevé industriellement, sa viande est toxique et n’est pas traçable.
Elle fait un peu de greenwashing (éco-blanchiment) pour limiter le dégout qu’elle inspire de plus en plus, en prétendant à grands frais publicitaires être « les premiers écologistes » de France et se fixant une mission de gestion de la biodiversité.
Les associations de chasse précisent qu’elles limitent cette gestion à la « biodiversité cynégétique ». C’est-à-dire à leur élevage et au massacre des prédateurs naturels qui les concurrencent.

Personne n’est dupe ! La mission de service public ne sert que d’alibi pour tuer partout et toute l’année.
Le résultat est une explosion des populations de sangliers et des rongeurs, l’extermination des prédateurs et la disparition du petit gibier sauvage.
Belle réussite de gestion de la biodiversité !!!! La nature faisait mieux depuis des millions d’années.
Après avoir favorisé la reproduction de leur victime favorite, les chasseurs sont maintenant complètement débordés et n’arrivent plus à enrayer les populations de sanglier.
Mais ils réclament toujours l’extermination des loups, qui les concurrencent.

De récentes mutations d’Escherichia coli des sangliers font planer la menace d’une nouvelle pandémie.
Mais chut ! il ne faut pas contrarier les amis du président et du Sénat.