Autre échec majeur : l’incapacité à dénoncer efficacement les mensonges sur la prétendue utilité alimentaire de la chasse. La viande de gibier sauvage est largement impropre à la consommation humaine, contaminée par le plomb et les parasites. Pourtant, le mythe du « chasseur nourricier » perdure, faute d’une opposition capable de présenter les données sanitaires avec rigueur.
Cette complaisance face aux contre-vérités cynégétiques révèle une opposition plus soucieuse de préserver ses petits arrangements que de défendre la vérité scientifique. Comment s’étonner alors que les chasseurs continuent de bénéficier d’une image positive auprès du grand public ?