L’opposition traditionnelle a également échoué à défendre un principe pourtant élémentaire : le droit de ne pas aimer la chasse sans être pour autant traité d’extrémiste. Cette liberté fondamentale, dans une société démocratique, se trouve constamment bafouée par la tyrannie du consensus cynégétique. Critiquer la chasse expose immédiatement aux accusations de « bobo parisien » ou d' »écolo radical ».

Cette intimidation intellectuelle fonctionne d’autant mieux que l’opposition manque d’arguments techniques solides. Faute de maîtriser les dossiers, elle se réfugie dans l’indignation morale, offrant ainsi des arguments tout trouvés à ses détracteurs.