L’affaire Frédéric Bezin
Le meurtre de Frédéric Bezin : quatre ans après, les questions demeurent
Le 26 octobre 2021, Frédéric Bezin, 36 ans, chef d’entreprise et éleveur de chevaux, était abattu d’une balle dans la tête vers 7h du matin à Vauvert (Gard), alors qu’il se dirigeait vers sa camionnette pour se rendre au travail. Il laissait derrière lui sa femme Anaïs et ses deux filles, Lola et Ninon.
Un contexte de tensions
Dans les mois précédant sa mort, la victime avait été confrontée à plusieurs incendies criminels touchant ses biens. L’enquête menée par la Section de recherches de Nîmes a identifié comme piste principale un contentieux avec des chasseurs. Selon les éléments disponibles, ce conflit portait sur l’exercice du droit de suite qui permet aux chasseurs de pénétrer sur les propriétés privées pour poursuivre le gibier.
Une enquête qui se prolonge
Quatre ans après les faits, l’enquête se poursuit. En 2024, des investigations complémentaires et une reconstitution ont encore eu lieu sur les lieux du crime. Malgré l’identification d’une piste claire, aucune arrestation n’a été annoncée à ce jour.
Des questions sur l’influence cynégétique
Cette affaire intervient dans un contexte où l’influence du lobby de la chasse sur les institutions fait débat. Les déclarations publiques de certains responsables cynégétiques, la proximité avec le pouvoir politique et les témoignages d’intimidation rapportés par des opposants soulèvent des interrogations sur l’égalité de traitement devant la justice.
Conclusion
Le contraste est saisissant entre la résolution en quelques heures de l’assassinat de charlie kirk et l’abcense totale de progrés dans celui de Frédéric Bezin 4 ans après, malgré une piste claire.
Au delas de la différence de pays, de lieu et de témoins, cette comparaison suggère que la qualification politique d’un meurtre et l’identification de la victime comme personnage plus ou moins proche du pouvoir en place, influencent drastiquement les moyens déployés et la vitesse de résolution.
En france la simple menace sur internet du président de la chasse, par quelques protecteurs de chats à déclenché immédiatement une protection policiére et la condanation de plusieurs internaute alors qu’aucune réaction n’a suivie les menaces et incendies des biens de Frédéric Bezin. Aurait-il obtenu justice plus rapidement s’il avait été chasseur plutôt qu’un simple citoyen qui n’aime pas ceux qui tuent par plaisir et que l’état protège ?
Sous le dernier gouvernement les chasseurs sont devenus une milice d’état de plus en plus certaine de son immunité. Alors qu’ils sont directement responsable de nombreux homicides et dégradations de bien, certain préfet vont même jusqu’à officialiser leur pouvoir de police dans la campagne. Il serait temps que les partis opposé au pouvoir en place se réveillent !