Le code de la chasse a été institué pour protéger la faune et les populations, mais l’entrime des chasseurs dans toutes les instances décisionnelles et l’attrait du pouvoir pour le plaisir de tuer, en ont fait un véritable État dans l’État.
Aujourd’hui, les dogmes de la chasse s’imposent dans la législation comme une « charia cynégétique ».
Elle ne protège plus que les chasseurs eux‑mêmes, allant jusqu’à criminaliser l’opposition à une action de chasse.
La SCAPE a été créée pour offrir un cadre législatif à l’observation de la faune, à l’instar de ce qui existe pour la chasse.
Son développement repose sur la présence d’une faune apaisée et d’une biodiversité riche et préservée.
Elle défend les intérêts de ses adhérents et représente indirectement ceux de la faune sauvage et de ses sympathisants.
Cette alternative, éthique et consensuelle, vise à concurrencer et à marginaliser la chasse.
A terme, elle doit mettre fin à l’hégémonie cynégétique dans le Code rural et la gestion de la faune.
Remplacer la chasse par la SCAPE permettrait de rétablir une biodiversité naturelle, et non une « bidoversité » cynégétique réduite aux seuls intérêts des chasseurs.
Cette transition sécuriserait également les usagers de la nature et offrirait le choix entre une relation violente ou harmonieuse avec le vivant.
La SCAPE est à la fois un concept, une activité et une association.
– Le concept réunit deux pratiques ancestrales : l’observation et l’immortalisation de scènes de vie sauvage, en concurrence directe avec la chasse.
– L’association est une structure collégiale qui promeut et développe l’observation éthologique auprès du public et des autorités.
– L’activité emploie tous les moyens légaux pour atteindre ces objectifs.
– Le think tank analyse la législation en vigueur et propose des modifications pour intégrer la SCAPE, en complément ou en substitution de la chasse.