Pour la scape

changement d’horaire

L’absurdité du changement d’heure

La persistante incompétence technique de certains députés est consternante, d’autant plus que leurs pairs n’osent les contredire. Prenons l’exemple emblématique du changement d’heure, mesure inepte justifiée par de prétendues économies d’énergie.

Une erreur scientifique grossière
L’idée qu’avancer ou reculer les aiguilles permettrait d’économiser l’électricité relève de la méconnaissance des lois physiques élémentaires. L’énergie ne disparaît pas : non consommée, elle se dissipe en vapeur ou eau chaude, nuisant à l’environnement. Pire, la vapeur d’eau émise contribue bien davantage à l’effet de serre que le CO2.

Un chaos organisationnel
Les conséquences pratiques sont désastreuses : anomalies horaires (trains « arrivant avant leur départ »), rendez-vous manqués, et perturbations majeures pour les professions dépendant du cycle solaire (agriculteurs, éleveurs, parents…). La nature ne suit pas les décrets bureaucratiques.

L’immobilisme bureaucratique
Face à ces évidences, Bruxelles a créé une commission… qui piétine depuis des années. La raison est triviale : statuer signifierait la fin de ses subsides. Cette inertie coûteuse illustre comment des dépenses « anodines » alimentent le déficit public.

La solution évidente
Retourner à l’heure solaire, seul système cohérent avec les rythmes naturels, serait pourtant simple. Mais en technocratie, le bon sens est souvent la dernière des priorités.

L’armée au secours de la scape.

La scape propose l’utilisation de l’armée, pour l’aider à gérer la faune sauvage. Les militaires Français ne tuent pas par plaisir et limitent au maximum les dégâts collatéraux. Ils sont désintéressés et légitimes pour assurer la mission de service public de régulation des espèces envahissantes, lorsque c’est nécessaire.
Dans de nombreux pays Européens, les domaines militaires sont devenus des réserves naturelles de biodiversité.
Il y aurait énormément d’avantages pour la biodiversité et pour les militaires à confier la régulation de la faune sauvage à l’armée :

  • Les décisions de détruire certaines espèces ne seraient plus partisanes. Elles tiendraient compte, démocratiquement, des intérêts de tous les usagers de la nature et non plus de ceux des seuls chasseurs, comme c’est le cas actuellement. Les ESOD (espèces susceptibles d’occasionner des dégâts) ne nuisent qu’aux chasseurs qu’elles concurrencent, alors que le gibier est nuisible à l’agriculture.
  • La sélection des animaux à abattre serait plus naturelle, en choisissant les plus faibles et malades, plutôt que le trophée.
  • Les bénéfices de la vente de gibier ne seraient plus partagées, (illégalement), entre les adhérents de l’association de chasse.
  • Les dangereuses et impopulaires battues, pourrait être remplacées par des snipers.
  • Les barrières sanitaires pourraient être appliquée.

Versus

VERSUS

VERSUS marque une opposition ou une comparaison entre deux notions, contrairement à un système hégémonique, comme la chasse, qui ne permet pas de choisir son camp. On peut être pour ou contre (ou s’en foutre), mais pas choisir entre deux politiques, deux convictions ou deux loisirs.

VERSUS est une catégorie d’articles qui compare deux activités. Généralement la Scape et la chasse, mais aussi la scape avec d’autre association afin d’expliquer leurs différences complémentaires ou opposées.

 

Contre la chasse

L’état est responsable des accidents de chasse

Les cynégécides sont des faits ayant entrainé la mort d’un usager de la nature innocent par un chasseur.
Contrairement aux accidents de voitures, c’est fait sont toujours classés en « malheureux accidents de chasse », bien que ce soit statistiquement contestable. La victime peut avoir été délibérément visée.

À la décharge du coupable, il faut avouer que le législateur fait tout pour favoriser les accidents.

En accordant les dérogations de sécurité élémentaire imposée aux autres sports de tir, les chasseurs se comportent comme des intégristes soutenus par la charia d’un état cynégétique.

Séparation de la cynégétique dogmatique et de l’état laïque __

Peut-on requérir une séparation de la cynégétique dogmatique et de l’état laïc ?

La séparation de la cynégétique dogmatique et de l’État laïc est une revendication qui peut être portée par des associations ou des mouvements citoyens. La cynégétique, ou la chasse, est souvent régulée par des lois et des politiques publiques, ce qui peut être perçu comme un soutien implicite de l’État à cette activité.

Requérir une séparation signifie demander que l’État ne promeuve ni ne soutienne la chasse en tant qu’activité, et qu’il adopte une position neutre ou même favorable à des alternatives respectueuses de la biodiversité et des usagers de la nature. Cela pourrait inclure :

  1. Neutralité de l’État : L’État ne devrait pas promouvoir la chasse ni financer des activités ou des organisations liées à la chasse.
  2. Promotion d’alternatives : Soutenir des activités alternatives comme l’observation de la faune (SCAPE), qui respectent la biodiversité et les usagers de la nature.
  3. Régulation douce : Mettre en place des méthodes de régulation de la faune sauvage qui ne reposent pas sur la chasse, mais sur des pratiques douces et efficaces.
  4. Accès à la nature : Garantir le droit pour tous d’accéder gratuitement à la nature et à toute sa faune, sans être contraints de soutenir la chasse.

Cette revendication peut être portée par des associations comme SCAPE, qui promeut une gestion plus naturelle de la faune sauvage et de la biodiversité, en remplacement de la chasse. Pour faire avancer cette cause, il est important de sensibiliser le public, de mobiliser les citoyens et de dialoguer avec les décideurs politiques.

La biodiversité selon macron.


Les IA ont l’avantage de pouvoir trouver les chiffres et les preuves que nous cachent les journalistes et l’état.

L’inflation délirante des subventions de la chasse, n’est pas une décision politique. Elles sont le fait du prince. Comme dans l’Amérique Trumpienne, elle favorise ses amis et bâillonne les associations et les scientifiques.

Alors que sous la Macronie les services publics rentables ont été privatisés et les autres ont vu leurs subventions baisser, celles de ses amis chasseurs sont passés de 27 000 euros en 2017 à 6,3 millions d’euros en 2021.

Plus 40 millions d’euros par an pour des actions liées à la biodiversité :

  • Reproduction de « leurs » cibles préférées nuisible à l’agriculture.
  • Financement de campagne publicitaire pour la chasse.
  • Destruction des prédateurs naturels qui les concurrencent, mais qui régulent les rongeurs destructeurs de moissons.
  • Indemnisation des dégâts de leur gibier.

28 000 hectares de cultures sont déclarés détruits chaque année par « leurs » sangliers.

Les chasseurs, après avoir multiplié par trois le nombre de leur proie favorite, qu’ils devaient réguler, sont débordés par la population de sangliers.
Ils exigent, maintenant, que ces indemnisations soient prises en charge par tous les français. 

200 millions de tonnes de grains détruit par les mulots sauvés des dents des renards tués par les chasseurs.

 ———-

En massacrant les prédateurs de « leurs » faisans d’élevage relâchés illégalement dans la nature, pour servir illégalement de gibier illégal, donné illégalement aux associations caritatives, pour empoisonner les pauvres. Les chasseurs sauvent des mulots agrestes.
Ce sont les proies principales des renards, qui mangent les mulots qui détruisent les cultures.

Voici le calcul d’une IA de la quantité de grains détruits à cause des chasseurs :

Calculer le minimum

  • Consommation quotidienne d’un mulot : 15 g de nourriture 1
  • Mulots non mangés initialement : 500 000 renards * 6 000 rongeurs = 3 milliards de rongeurs 4 6
  • Reproduction : 1 portée par an, 4 petits par portée 3
  • Nouveaux mulots : 3 milliards * 4 = 12 milliards

Total de mulots : 15 milliardsConsommation annuelle : 15 milliards * 15 g/jour * 365 jours = 82,125 millions de tonnes

Calcul maximal

  • Consommation quotidienne d’un mulot : 20% de son poids (environ 6 g pour un mulot de 30 g) 1
  • Mulots non mangés initialement : 500 000 renards * 10 000 rongeurs = 5 milliards de rongeurs 4 6
  • Reproduction : 4 portées par an, 7 petits par portée 3
  • Nouveaux mulots : 5 milliards * 4 * 7 = 140 milliards

Total de mulots : 145 milliards.
Consommation annuelle : 145 milliards * 6 g/jour * 365 jours = 317,55 millions de tonnes.

Ces calculs sont des approximations et ne tiennent pas compte de l’utilisation massive de pesticides par les agriculteurs.

Ils illustrent néanmoins l’ampleur potentielle de l’impact de la suppression des renards et autre ESOD sur les populations de rongeurs et leur consommation de céréales.

La chasse tue 237 fois plus que la voiture

Les chasseurs, comme les politiciens, sont passés maitre dans l’art de présenter des arguments fallacieux. Mais ce n’est pas parce qu’ils les présentent bien, que les électeurs ne se rendent pas compte qu’on se moque d’eux.

Les chasseurs affirment qu’ils sont moins dangereux que les conducteurs de voiture.

Statistiquement, c’est faux !

La scape a utilisé une Ai pour calculer de la dangerosité des chasseurs et des automobilistes.
Ce calcul compare le nombre de victimes, au nombre d’heures de dangerosité annuelle de chaque activité.

Le résultat est sans appel :

La chasse est 237 fois plus dangereuse que la voiture.

Les IA peuvent remplacer les agences de statistique. Il suffit de bien poser la question :
Les outils ne sont dangereux que lorsqu’on les utilise. Le danger ne vient pas de l’outils mais de l’usage que l’on en fait.
Comparer statistiquement la dangerosité de cet usage sur une année est une aberration, si l’un des outils est utilisé un million de fois plus que l’autre. C’est ce qui rend la voiture plus dangereuse que tous les autres outils, dont les armes à feu.
Ainsi, les chasseurs ne sont dangereux que pendant un court laps de temps (au moment du tir), tandis que les conducteurs présentent un danger durant toute la durée de la conduite.
Grace au IA, il est maintenant possible d’avoir accès aux données qui permettent de comparer statistiquement la dangerosité de la chasse et de la conduite en fonction du temps d’utilisation.
 

Calculs

Accidents de chasse

  1. Total d’heures d’action :
    • Temps d’action de chasse par chasseur par an :

      Temps d action=20 jours×560 heures jour=10060≈1.67 heures

      Les chasseurs ne sont dangereux que lorsque qu’ils chassent. Selon les chasseurs eux-mêmes, ce n’est que lorsque leur fusil est armé, prêt à tirer. c’est à dire quelque seconde avant le tir.

    • Total d’heures d’action pour tous les chasseurs :

      Total heures d action=960,000 chasseurs×1.67 heures≈1.
      603.200 heures

       

  2. Taux d’accidents mortels : C’est le nombre de morts par unité de temps
    • Avec environ 95 victimes par an :

      Tauxchasse=951,603,200≈0.0000592 morts par heure d action de chasse

Accidents de la route

  1. Total d’heures de conduite : Le conducteur n’est dangereux que lorsqu’il roule
    • Total des heures pour tous les conducteurs :

      Total heures=38,000,000 véhicules×365 jours=13,870,000,000 heures

  2. Taux d’accidents mortels :
    • Avec environ 3,500 décès par an :

      Tauxroute=3,50013,870,000,000≈0.00000025 morts heure

dangerosité comparée

Pour établir une comparaison directe :

  1. Calcul du rapport des taux :

    Rapport=TauxchasseTauxroute=0.00005920.00000025=236.8

Cela signifie que le risque d’accident mortel à la chasse est environ 237 fois plus élevé que celui associé à la conduite automobile.

En conclusion :
Dans l’absolu, les chiffres semblent indiquer que la chasse cause moins de mort que la route. Une analyse plus fine révèle que le risque associé aux actions de chasse peut être considérablement plus élevé et pose des questions importantes sur la sécurité publique et la gestion responsable des activités cynégétiques.

Statistiques anti-chasse.

https://www.ipsos.com/fr-fr/pour-89-des-francais-la-chasse-est-percue-comme-posant-des-problemes-de-securite-pour-les promeneurs

 

La part des opposants à la chasse atteint un niveau jamais égalé

Pour 89% des Français la chasse est un problème pour la sécurité des usagers, selon un sondage Ipsos.

Si 53 %, n’aiment pas les chasseurs, 25 % se disent tout à fait contre la chasse et 22% y sont indifférents.
On arrive à 100%, ce qui laisse supposer que personne ne soutien la chasse.

51% des ruraux y sont aussi opposés, mais le président de la chasse, Willy Shraen prétend contre toute évidence représenter la ruralité.

Les 3/4 des Français ont peur de se promener en forêt ou dans les zones de chasse, qu’il considère comme une pratique dangereuse, cruelle et inutile.
81% de ceux qui résident près d’une zone de chasse reste cloitré chez eux.
C’est plus qu’en Ukraine ou a Israël. Les tueurs de faune sauvage sont plus effrayants que le Hamas ou Wagner. Ils font pourtant moins de victimes qu’eux, mais seul 1% des citoyens refusent de céder à la terreur et continu à vaquer à leur occupation en période chasse.

On peut mourir à 20 ans en coupant du bois ou en faisant du vélo ! le vélo ou le son du bucheron peuvent se confondre avec un sanglier !!!!

89 % des moins de 35 ans et 75 % des plus de 60 ans, estiment que les plombs de chasse sont une menace pour l’environnement .

Cependant, 60 % croient encore que la chasse permet de limiter les « dégâts » causés par la faune sauvage. Il est pourtant établi que les chasseurs sont responsables de l’explosion des populations de sanglier et que les dégâts agricoles sont principalement dus au mulot que les chasseurs protègent en détruisant leurs prédateurs.

Ce rejet par la société civil, d’un loisir de terroriste n’a rien d’étonnant dans notre société. Plus étonnant est le soutien de presque tous les partis politiques et la condamnation par aucun de ces partis.
Dans les pays où une minorité terroriste a pris le pouvoir, au nom de la tradition, rapidement la législation l’a protégée.
Gardons-nous de cette charia cynégétique que nos élus installent progressivement dans la législation. Elle permet aux représentants des chasseurs de choisir son ministre et d’insulter les instituions républicaines. 

Si les Français ont une perception négative de la chasse, ils adhèrent toujours à certains arguments en sa faveur. En premier lieu, ils considèrent qu’elle peut avoir un rôle utile. 66 % estiment qu’elle permet de gérer les populations animales, et 60 % qu’elle permet de limiter les « dégâts » causés par la faune sauvage. 

Les personnes résidant dans des zones rurales ont davantage tendance à trouver un rôle utile à la chasse : 72 % d’entre elles considèrent qu’elle permet de gérer les populations animales (contre 64 % des personnes vivant dans une zone urbaine) et 67 % qu’elle permet de limiter les « dégâts » causés par la faune sauvage (contre 58 %).

Au-delà de cet aspect utilitaire, la chasse est associée au mode de vie rural par 62 % des Français, sans grande différence de perception entre urbains et ruraux : les personnes résidant dans les zones rurales sont 65 % à partager cette idée, contre 61 % de celles résidant dans des zones urbaines.

 

La mesure la plus plébiscitée est l’instauration d’une visite médicale annuelle, avec contrôle de la vue, pour le permis de chasse (93 % sont pour, dont 72 % tout à fait pour), devant l’interdiction de la chasse en enclos (92 %, dont 79 % tout à fait pour) et l’interdiction de la chasse dans les espaces protégés (91 %, dont 70 % tout à fait pour). Concernant ces trois éléments, on constate une hausse de l’approbation (respectivement +1, +13 et +3 points par rapport à 2022).

Autre mesure qui suscite l’approbation d’une grande majorité de Français, l’interdiction de chasser ou piéger deux jours par semaine et durant l’intégralité des vacances scolaires (85 % sont pour, soit une hausse de quatre points, dont 59 % tout à fait pour).

L’interdiction de la chasse à courre est également soutenue par une grande majorité de répondants (83 %, dont 61 % qui sont tout à fait pour), tout comme l’interdiction de chasser des animaux à l’intérieur de leur terrier (84 %, dont 57 % tout à fait pour) ou d’élever des animaux destinés à être relâchés pour la chasse (78 %, dont 54 % tout à fait pour).

L’interdiction des dérogations permettant des tirs létaux sur les loups ou des tirs d’effarouchement sur les ours est approuvée par une majorité de répondants (respectivement 70 % et 64 %), mais dans les deux cas seule une minorité de répondants se déclarent tout à fait pour (43 % et 37 %).

Au-delà de ces différentes mesures, une grande majorité de Français sont d’accord avec le principe d’interdire la chasse dans les régions ayant souffert de la sécheresse cet été (87 % sont d’accord, dont 53 % qui se déclarent tout à fait d’accord). Les habitants des zones rurales, s’ils sont majoritairement pour, se montrent moins favorables à cette interdiction que les habitants des zones urbaines (81 % contre 89 %).

A propos de cette étude

Enquête Ipsos pour One Voice menée du 4 au 6 octobre 2023 auprès de 1000 personnes constituant un échantillon de la population française âgée de 18 à 75 ans. L’échantillon a été interrogé par Internet via l’Access Panel Online d’Ipsos (méthode des quotas : sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, région)

Téléchargement : Rapport complet

30 propositions sénatoriales pour aider la chasse

30 propositions à découvrir :

  1. Promouvoir une culture de la sécurité. Retenir la objectif de tendre vers le zéro accident comme un processus permanent.
  2. Promouvoir une culture de la sécurité. Retenir la objectif de tendre vers le zéro accident comme un processus permanent.
  3. Développer les audits de sécurité des territoires de chasse au niveau départemental et local.
  4. Renforcer la examen du permis de chasser en rendant obligatoire la maîtrise des armes semi-automatiques et une épreuve de performance au tir.
  5. Généraliser le tutorat des jeunes permis lors de la première année de chasse et des chasseurs mineurs jusqu’à leur majorité.
  6. Développer la formation des chasseurs aux premiers secours : PSC1 obligatoire pour passer le permis de chasser, présence d’un chasseur formé et d’une trousse de premiers secours lors des chasses collectives.
  7. Conditionner la possession des carabines à une journée de formation théorique et pratique (si elle n’est pas incluse lors du permis de chasser).
  8. Rendre obligatoire la formation d’organisateur de battues. la assortir d’une obligation d’assurance.
  9. Compléter la formation décennale sur la sécurité par un volet pratique. La rendre obligatoire avant toute validation après dix ans sans chasser.
  10. Développer les formations pour corriger des comportements dangereux sur décision des FDC, des ACCA, de la OFB ou des parquets notamment via des stages alternatifs aux poursuites.
  11. Rendre le certificat médical annuel obligatoire. Aligner la chasse sur les sports avec arme.
  12. Interdire la alcool lors de la chasse. Aligner le taux la alcoolémie retenu et les sanctions sur les règles en vigueur en matière de code de la route.
  13. Développer une culture du tir : formation au tir, réglage des armes, installation de stands…
  14. Améliorer le suivi de la détention des armes et le contrôle de la inscription au Finiada en cas de chasse accompagnée et de procédure judiciaire notamment en cas de violences.
  15. Poursuivre la harmonisation dans la loi des principales règles de sécurité à la chasse et donner au préfet la possibilité de provoquer la révision du SDGC pour des raisons de sécurité.
  16. Soutenir la action des fédérations de chasseurs en faveur des postes de tir surélevés. Renforcer les sanctions à la encontre des actes de vol, de destruction et de sabotage des équipements de sécurité.
  17. Rendre obligatoire la utilisation d’un témoin de chambre vide pour garantir la neutralisation des armes et la rendre visible de tous.
  18. Populariser les méthodes de chasse plus sûres, dont la traque-affût, et lever les obstacles réglementaires lorsqu’ils existent.
  19. Déclaration préalable obligatoire des battues au grand gibier et favoriser la prise d’arrêtés interdisant la accès aux zones de chasse lorsque les conditions de sécurité le justifient. Rendre ces données disponibles en open data.
  20. Introduire dans le code pénal un délit d’entrave au déroulement d’activités sportives ou de loisir légales.
  21. Permettre aux préfets de limiter les jours et horaires de chasse pour assurer la sécurité des personnes.
  22. Préserver les effectifs de la OFB en matière de la police de la chasse. Prendre la arrêté des ministres de la justice et de la environnement permettant aux inspecteurs de la OFB de bénéficier de prérogatives de police judiciaire accrues.
  23. Rendre les policiers municipaux compétents en matière de police de la chasse.
  24. Clarifier les prérogatives des agents de développement et des gardes chasse particuliers afin d’accroître les contrôles en matière de police de la chasse.
  25. Permettre la déduction fiscale des frais engagés par les lieutenants de louveterie dans la exercice de leurs missions de service public.
  26. Clarifier les missions des commissions départementales de sécurité des FDC pour prévenir et sanctionner les comportements dangereux.
  27. Mieux graduer la suspension ou le retrait du permis de chasser en fonction de la gravité de la infraction. En cas d’homicide par tir direct, le retrait du permis pourrait être systématique et la interdiction de le repasser portée à dix ans.
  28. Ne pas retenir de jour sans chasse au niveau national. Mais mettre en place le cadre de dialogue qui permettra des adaptations locales concertées entre les acteurs du territoire.
  29. Créer une plateforme de recueil des incidents et conflits d’usage liés à la chasse sous la responsabilité de la OFB.
  30. Développer les outils de dialogue entre les chasseurs et les autres acteurs de la nature. S’assurer que les FDC soient membres des PNR, des CDESI et du réseau Suricate. Généraliser les chartes avec les fédérations des sports de nature.

Lire aussi : Sécurité à la chasse : un rapport sénatorial sous la forme d’un « mille feuille » de contraintes inadaptées et irréalistes