La SCAPE incarne une alternative crédible, désirable et réaliste à la chasse, en phase avec les enjeux écologiques, démocratiques et économiques du XXIe siècle. Son originalité réside dans sa capacité à
Son succès dépendra de son habileté à et à mobiliser massivement les citoyens en faveur d’une nature apaisée, protégée, mais partagée.
Définition et essence
La SCAPE est l’art d’observer et d’immortaliser des scènes de vie sauvage
Elle se présente comme :
- Une pratique ancestrale (peintures rupestres, observation naturaliste) formalisée en 2025.
- Une , fondée sur le respect de l’équilibre naturel, de la biodiversité et des usagers de la nature. C’est une éthique environnementale et démocratique opposable à celle de la chasse. Elle peut gérer la faune sauvage sans conflit d’intérêt avec la biodiversité.
- Un vers une législation plus favorable aux Scapistes qui préfèrent l’observation à la chasse.
Slogan de la scape : : « La SCAPE est à la chasse ce que la paix est à la guerre »
Les premiers n’existaient pas avant les seconds, mais les deux ne peuvent exister simultanément.
2. Les 5 piliers fondateurs de la SCAPE
a. Une éthique de l’humilité et de non-violence
- : La SCAPE s’oppose à la mise à mort récréative, considérée comme barbare et incompatible avec la sensibilité animale reconnue actuellement par la science.
- collaboration sans compétition : Pour éviter les dérives préjudiciables à la biodiversité et à l’environnement.
- Respect des écosystèmes : Pas de dérangement, pas de prélèvement, pas de modification artificielle des milieux (contrairement à la destruction d’ESOD et aux lâchers de gibier).
- Approche empathique : L’observation prolongée développe une compréhension fine des comportements animaux, favorisant une relation horizontale avec le vivant.
- Recherche de compatibilité : entre les activités humaines agro-sylvo-pastorale et la préservation de la biodiversité par la scape.
b. Une pratique ancrée dans l’histoire et la science
- : Les peintures rupestres attestent d’une tradition d’observation et d’immortalisation de la faune, bien antérieure à la chasse de loisir.
- Légitimité scientifique : La SCAPE s’appuie sur l’éthologie, l’écologie et les sciences participatives pour documenter la biodiversité et contribuer à sa préservation.
c. Une stratégie juridique et politique
- : La SCAPE revendique un statut officiel pour les observateurs de la nature, aujourd’hui absents du Code de l’environnement (contrairement aux chasseurs, qui bénéficient de droits exorbitants).
- : L’association engage des actions politiques pour faire reconnaître la discrimination subie par les non-chasseurs, en s’appuyant sur l’article 420-1 du Code de l’environnement (compatibilité de la chasse avec les usages non destructifs).
- Séparation du loisir et de la mission : Pour en finir avec le chantage à la régulation pour chasser.
- Lobbying citoyen : Mobilisation pour une réforme législative, visant à équilibrer les droits d’usage entre chasseurs et observateurs.
d. Une dimension économique et sociale
- : La SCAPE s’inscrit dans l’essor de l’écotourisme sans impact naturel négatif ( , croissance de +8 %/an), bien supérieur au marché de la chasse (3,5 milliards €). Elle génère des emplois non délocalisables en milieu rural (guides, hébergements, équipement optique/photographique).
- Inclusivité : Accessible à tous (familles, randonneurs, photographes, naturalistes). Elle répond à la demande de 80% des Français d’une nature sans guerre à sa faune.
e. Une approche militante et constructive
- Alternative, pas opposition : La SCAPE ne s’oppose pas à la chasse, (c’est inefficace, dangereux et illégal) mais à la rendre obsolète en la remplaçant par un modèle plus éthique, plus sûr et plus populaire.
- : Les scapeurs contribuent à la collecte de données naturalistes, présence et absence d’animaux pour créer ou restaurer les écosystèmes.
- Éducation environnementale : Sensibilisation du grand public via l’image, les ateliers et les événements publics.
3. Différences majeures avec les associations existantes
a. Une alternative, pas une opposition
- Pas d’interdictions : La SCAPE propose un modèle plus éthique, mais surtout plus efficace, plus sûr et plus populaire que la chasse pour réguler la faune
- : Elle mise sur l’attractivité de son projet (plaisir de l’observation, sécurité, accessibilité) plutôt que sur l’opposition frontale à la chasse.
b. Une légitimité historique et culturelle
- La SCAPE se présente comme l’héritière des premiers naturalistes (Léonard de Vinci, Buffon) et des peuples autochtones, pour qui l’observation était une pratique sacrée.
- Elle s’oppose à la culture cynégétique, qu’elle considère comme un héritage féodal et colonial (droit de chasse réservé aux nobles, puis aux propriétaires terriens).
c. Une dimension juridique innovante
- Défense de droits : La scape défend les droits des personnes qui défendent ceux de la nature. Les droits humains sont plus faciles à défendre que ceux de la nature ou de la faune.
Il suffit aux chasseurs de contester la légitimité des défenseurs de l’environnement et de revendiquer leur représentativité légale de « premier écologiste de France ». Ce fake-news est protégé par la loi ! - : Utilisation du droit pour faire reconnaître l’observation comme un usage légitime de la faune sauvage, au même titre que la chasse.
- Argumentaire solide : L’article 420-1 du Code de l’environnement stipule que la chasse doit être compatible avec d’autres usages non destructifs, comme la scape. Ce levier juridique donne la priorité à la scape et au droit d’Éden.
d. Un modèle économique vertueux
- La SCAPE met en avant son potentiel économique (écotourisme, emplois ruraux) comme argument face aux décideurs, là où les associations écologistes se concentrent souvent sur la préservation pure.
- Elle cible les élus locaux et nationaux avec des données chiffrées (ex. : vs 3,5 milliards € pour la chasse). La simple observation des aigles pécheur en Island, rapporte plus à l’état que toute la chasse Française.
5. Forces et limites du projet SCAPE
Forces
✅
✅ Attractivité massive : 98 % de la population préfère l’observation à la chasse.
✅ Stratégie juridique innovante : Utilisation du droit existant pour faire évoluer la législation. ✅ Potentiel économique considérable : Avec le plus important panel de biodiversité d’Europe et une importante attractivité patrimoniale, la France à un potentiel d’écotourisme rurale énormément plus profitable que la chasse.
✅ Accessibilité : L’adhésion ouverte à tous mais incompatible pour les chasseurs.
Limites et défis
⚠ Reconnaissance légale : Le vide juridique actuel est un frein majeur (pas de statut pour les observateurs).
⚠ : Les fédérations de chasseurs ont un poids politique et médiatique important.
⚠ : Passer de l’adhésion passive à l’engagement actif (cotisations, militantisme) est un défi.
⚠ Formation et encadrement : Nécessité de structurer les pratiques (furtivité, éthique) pour éviter les dérives (ex. : dérangement involontaire de la faune).
6. Synthèse :
En quoi la SCAPE est unique ?
La SCAPE se distingue par :
- Son ambition de remplacer la chasse, (sans s’y opposer).
- Son ancrage à la fois ancestral et moderne (peintures rupestres + science citoyenne).
- Sa stratégie juridique et économique (contentieux + écotourisme).
- Son inclusivité (accessible sans distinction, à tous ceux qui n’aiment pas la chasse).
- Son approche systémique (éthique, droit, économie, culture).
En résumé : La SCAPE n’est pas une association de plus, mais un mouvement de société qui propose une
, pacifique et légalement fondée, pour repenser notre rapport à la nature.7. Projet
- Structurer le réseau : Fédérer les associations locales de SCAPE pour une voix unie face aux institutions.
- Renforcer la visibilité médiatique : Campagnes grand public mettant en avant les bénéfices de la SCAPE (sécurité, économie, bien-être).
- Développer des partenariats : Avec les acteurs de l’écotourisme, les collectivités locales et les scientifiques.
- Créer des outils pédagogiques : Guides, formations en ligne, kits pour les écoles.
- Documenter les succès : Mettre en avant les victoires juridiques, les retombées économiques locales, les témoignages de scapeurs.
- Officialiser le « droit d’Éden » des propriétés alternatif au « droit de chasse » qui est actuellement imposé.