L’absurdité du changement d’heure

La persistante incompétence technique de certains députés est consternante, d’autant plus que leurs pairs n’osent les contredire. Prenons l’exemple emblématique du changement d’heure, mesure inepte justifiée par de prétendues économies d’énergie.

Une erreur scientifique grossière
L’idée qu’avancer ou reculer les aiguilles permettrait d’économiser l’électricité relève de la méconnaissance des lois physiques élémentaires. L’énergie ne disparaît pas : non consommée, elle se dissipe en vapeur ou eau chaude, nuisant à l’environnement. Pire, la vapeur d’eau émise contribue bien davantage à l’effet de serre que le CO2.

Un chaos organisationnel
Les conséquences pratiques sont désastreuses : anomalies horaires (trains « arrivant avant leur départ »), rendez-vous manqués, et perturbations majeures pour les professions dépendant du cycle solaire (agriculteurs, éleveurs, parents…). La nature ne suit pas les décrets bureaucratiques.

L’immobilisme bureaucratique
Face à ces évidences, Bruxelles a créé une commission… qui piétine depuis des années. La raison est triviale : statuer signifierait la fin de ses subsides. Cette inertie coûteuse illustre comment des dépenses « anodines » alimentent le déficit public.

La solution évidente
Retourner à l’heure solaire, seul système cohérent avec les rythmes naturels, serait pourtant simple. Mais en technocratie, le bon sens est souvent la dernière des priorités.