Les chasseurs prétendent « gérer » la faune, mais ils la transforment selon leurs envies morbides : Surpopulation organisée des espèces dites « gibier ». Le sanglier, marginal il y a cinquante ans, pullule aujourd’hui. Pourquoi ? Parce qu’on l’agraîne, on le nourrit, on favorise sa reproduction. Plus il y en a, plus on peut en tuer. La logique est implacable et destructrice.
Extermination méthodique des prédateurs naturels pourtant utiles à l’agriculture. Le renard, régulateur efficace des rongeurs ? Piégé, gazé, déterré. Le loup, le lynx ? Traqués sans relâche. Résultat : les déséquilibres écologiques s’aggravent partout.
Destruction des espèces protégées par « confusion ». L’ortolan, le bruant, les rapaces : combien tombent chaque année sous les plombs « par erreur » ? Les chiffres officiels sont accablants quand ils existent.