Statistiques anti-chasse.

Statistiques anti-chasse.

https://www.ipsos.com/fr-fr/pour-89-des-francais-la-chasse-est-percue-comme-posant-des-problemes-de-securite-pour-les promeneurs

 

La part des opposants à la chasse atteint un niveau jamais égalé

Pour 89% des Français la chasse est un problème pour la sécurité des usagers, selon un sondage Ipsos.

Si 53 %, n’aiment pas les chasseurs, 25 % se disent tout à fait contre la chasse et 22% y sont indifférents.
On arrive à 100%, ce qui laisse supposer que personne ne soutien la chasse.

51% des ruraux y sont aussi opposés, mais le président de la chasse, Willy Shraen prétend contre toute évidence représenter la ruralité.

Les 3/4 des Français ont peur de se promener en forêt ou dans les zones de chasse, qu’il considère comme une pratique dangereuse, cruelle et inutile.
81% de ceux qui résident près d’une zone de chasse reste cloitré chez eux.
C’est plus qu’en Ukraine ou a Israël. Les tueurs de faune sauvage sont plus effrayants que le Hamas ou Wagner. Ils font pourtant moins de victimes qu’eux, mais seul 1% des citoyens refusent de céder à la terreur et continu à vaquer à leur occupation en période chasse.

On peut mourir à 20 ans en coupant du bois ou en faisant du vélo ! le vélo ou le son du bucheron peuvent se confondre avec un sanglier !!!!

89 % des moins de 35 ans et 75 % des plus de 60 ans, estiment que les plombs de chasse sont une menace pour l’environnement .

Cependant, 60 % croient encore que la chasse permet de limiter les « dégâts » causés par la faune sauvage. Il est pourtant établi que les chasseurs sont responsables de l’explosion des populations de sanglier et que les dégâts agricoles sont principalement dus au mulot que les chasseurs protègent en détruisant leurs prédateurs.

Ce rejet par la société civil, d’un loisir de terroriste n’a rien d’étonnant dans notre société. Plus étonnant est le soutien de presque tous les partis politiques et la condamnation par aucun de ces partis.
Dans les pays où une minorité terroriste a pris le pouvoir, au nom de la tradition, rapidement la législation l’a protégée.
Gardons-nous de cette charia cynégétique que nos élus installent progressivement dans la législation. Elle permet aux représentants des chasseurs de choisir son ministre et d’insulter les instituions républicaines. 

Si les Français ont une perception négative de la chasse, ils adhèrent toujours à certains arguments en sa faveur. En premier lieu, ils considèrent qu’elle peut avoir un rôle utile. 66 % estiment qu’elle permet de gérer les populations animales, et 60 % qu’elle permet de limiter les « dégâts » causés par la faune sauvage. 

Les personnes résidant dans des zones rurales ont davantage tendance à trouver un rôle utile à la chasse : 72 % d’entre elles considèrent qu’elle permet de gérer les populations animales (contre 64 % des personnes vivant dans une zone urbaine) et 67 % qu’elle permet de limiter les « dégâts » causés par la faune sauvage (contre 58 %).

Au-delà de cet aspect utilitaire, la chasse est associée au mode de vie rural par 62 % des Français, sans grande différence de perception entre urbains et ruraux : les personnes résidant dans les zones rurales sont 65 % à partager cette idée, contre 61 % de celles résidant dans des zones urbaines.

 

La mesure la plus plébiscitée est l’instauration d’une visite médicale annuelle, avec contrôle de la vue, pour le permis de chasse (93 % sont pour, dont 72 % tout à fait pour), devant l’interdiction de la chasse en enclos (92 %, dont 79 % tout à fait pour) et l’interdiction de la chasse dans les espaces protégés (91 %, dont 70 % tout à fait pour). Concernant ces trois éléments, on constate une hausse de l’approbation (respectivement +1, +13 et +3 points par rapport à 2022).

Autre mesure qui suscite l’approbation d’une grande majorité de Français, l’interdiction de chasser ou piéger deux jours par semaine et durant l’intégralité des vacances scolaires (85 % sont pour, soit une hausse de quatre points, dont 59 % tout à fait pour).

L’interdiction de la chasse à courre est également soutenue par une grande majorité de répondants (83 %, dont 61 % qui sont tout à fait pour), tout comme l’interdiction de chasser des animaux à l’intérieur de leur terrier (84 %, dont 57 % tout à fait pour) ou d’élever des animaux destinés à être relâchés pour la chasse (78 %, dont 54 % tout à fait pour).

L’interdiction des dérogations permettant des tirs létaux sur les loups ou des tirs d’effarouchement sur les ours est approuvée par une majorité de répondants (respectivement 70 % et 64 %), mais dans les deux cas seule une minorité de répondants se déclarent tout à fait pour (43 % et 37 %).

Au-delà de ces différentes mesures, une grande majorité de Français sont d’accord avec le principe d’interdire la chasse dans les régions ayant souffert de la sécheresse cet été (87 % sont d’accord, dont 53 % qui se déclarent tout à fait d’accord). Les habitants des zones rurales, s’ils sont majoritairement pour, se montrent moins favorables à cette interdiction que les habitants des zones urbaines (81 % contre 89 %).

A propos de cette étude

Enquête Ipsos pour One Voice menée du 4 au 6 octobre 2023 auprès de 1000 personnes constituant un échantillon de la population française âgée de 18 à 75 ans. L’échantillon a été interrogé par Internet via l’Access Panel Online d’Ipsos (méthode des quotas : sexe, âge, profession de la personne interrogée, catégorie d’agglomération, région)

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