La chasse ! C’est traditionnel.

La prédation ayant raréfié les espèces sans défense contre les humains, tuer est devenue un privilège réservé aux dominants. À la révolution, ce privilège n’a pas été abolie, il a été élargi à tous les propriétaires fonciers. Principalement les paysans à qui on avait distribué les terres.
Cet accès de masse à une viande gratuite, a provoqué une extermination rapide des espèces gibier.

La raréfaction du gibier et les restrictions qui s’ensuivirent, ont rendu la chasse alimentaire trop chronophage, elle est devenue ce qu’elle est aujourd’hui : un simple loisir.
Les seules traditions restantes sont folkloriques et culinaires. Le folklore des chasses à courre est trop imprégné de royalisme pour des Français républicains et la viande de gibier ne correspond plus aux normes sanitaires actuelles. Elle est fortement déconseillée par les autorités sanitaires.

l’observation des scènes de vies

L’observation des autres terriens que sont les animaux sauvages, précède la chasse. Les premiers humains étaient principalement végétariens. Comme les primates les plus proches d’eux, ils consommaient sans doute des insectes et récoltaient occasionnellement des animaux blessés, malades ou facilement accessibles, pour combler leur besoin de protéines.
Comme tous les grands prédateurs, ce n’est qu’après avoir transmis leurs observations du comportement de leurs proies, qu’ils ont appris à chasser, à tuer, à dominer, à guerroyer !
« C’est depuis lors qu’ils sont civilisés, les singes de mon quartier » comme chantait Jacques Brel.

À cette époque, l’observation des scènes de vies sauvages ne s’appelait pas la scape, tuer pour manger, ne s’appelait pas non plus la chasse.
La tradition ne donne pas plus de légitimité à la chasse.

Origines

L’idée de la SCAPE trouve ses racines dans les pratiques ancestrales d’observation de la faune et de sa représentation artistique. Les peintures rupestres découvertes en Amazonie, datant de plus de 12 000 ans, témoignent de cette tradition humaine d’immortalisation des scènes naturelles. Ces œuvres étaient souvent réalisées dans des lieux inaccessibles, non pas pour être contemplées, mais pour être préservées. Ce principe est au cœur de la SCAPE : observer sans perturber, immortaliser sans exploiter.

L’énergie

L’énergie est comme l’accélération, elle n’a pas d’existence physique. Elle n’apparait que lorsqu’elle transforme l’état d’un corp.
Économiser l’énergie, c’est comme pour l’accélération, il suffit de ne pas changer l’état de l’objet. Que ce soit sa vitesse, sa température, sa hauteur, son potentielle électrique ou tout autre état qui peut être modifié.
L’énergie n’est que le changement d’état d’un objet. Il faut donc deux états différents et une possibilité de transfert pour que l’énergie apparaisse. Un corp ne contient pas d’énergie, mais un potentiel différent d’un autre corp. C’est cette différence que l’on appelle énergie lorsqu’elle s’équilibre.
À la fin, il ne restera qu’une température homogène de l’univers. Plus aucun transfert ne pourra avoir lieu. L’energie ne pourra plus apparaitre.

Les origines


La SCAPE repose sur l’observation du comportement de la faune et de son immortalisation pour la transmettre.
C’est la première démarche intellectuelle des humains et l’origine de toutes civilisations.

L’observation a permis l’avènement de la science, de l’art et même des religions pour expliquer ce que la logique scientifique ne pouvait faire.

L’immortalisation dans les peintures rupestres a permis une transmission plus pérenne que l’orale, des connaissances acquises, avant l’invention de l’écriture.

L’observation de scènes de vies sauvages est une évolution de l’étape d’observation de la faune. Celle qui permet son recensement dans la biodiversité.
Observer le comportement permet de comprendre les interactions entre chaque être vivant, animal ou végétal, et avec leur biotope minéral. C’est la science de l’écologie.
Elle remet en cause de nombreux dogmes religieux et la mégalomanie des humains.

Depuis Darwin, l’écologie a eu des répercussions jusque dans les décisions étatiques, donnant naissance à une doctrine politique qui l’éloignent de la science originelle.

Bien que récente, la SCAPE s’inscrit dans une tradition ancestrale et scientifique, où observer et transmettre sont indissociables, et où la connaissance du vivant devient le socle d’un loisir respectueux de la nature et des autres usagers.