L’observation de la faune sauvage est une activité ancestrale, plus étique et légitime que la chasse.
Elle est pratiquée par cent fois plus de personne que le plaisir de tuer, mais elle est méprisée par les autorités.
La furtivité des personnes qui observent la nature et leur proximité avec la faune sauvage, en fait une activité extrêmement sensible au risque d’accident de chasse.
L’observation de scènes de vies sauvages nécessite que la faune ne soit pas terrorisée et que la biodiversité ne soit pas transformée pour les besoins de la chasse.
Le concept de scape a été créé pour que soit identifiée et reconnue cette activité.
Sa reconnaissance par le législateur lui permettra de solliciter une protection qu’il ne pourra pas refuser, ainsi que le rétablissement de la biodiversité naturelle.
La scape demande l’instauration d’une législation propre puisqu’il est impossible de faire évoluer celle de la chasse.
S’opposer à la chasse est dangereux et illégal. Il est plus efficace de défendre une activité concurrente, que de s’attaquer à une mafia protégée par une législation partisane.
La chasse prétend prendre en compte les autres loisirs de pleine nature. Mais elle s’impose en affirmant ne pas être dangereuse. C’est le moins protégé, mais le plus aléatoire et mortel de tous les sports de tir.
C’est statistiquement la plus dangereuse des activités humaines, mais elle est aussi protégée par les autorités médiatiques.
Les associations opposées à la chasse ne sont pas légitimes, pour exiger de nouvelles règles aux chasseurs. Ils ne peuvent que solliciter l’arbitrage du Parlement, mais la chasse est son loisir préféré. C’est le plus grand groupe parlementaire.
Le droit de vie et de mort, même sur des animaux, est le plus grand plaisir des frustrés du pouvoir !
La réglementation cynégétique est partisane.
Toute la législation s’oppose à la première règle, qui interdisait la chasse par défaut de consentement des propriétaires.
Le législateur a ignoré ou méprisé les usages de la faune sauvage, autres que celui de la massacrer, En absence d’alternative, la charge du consentement de la première règle a été inversée.
Les chasseurs ont considéré que, puisque la chasse est le seul loisir praticable dans la nature, les propriétaires étaient d’accord par défaut.
Les menaces et le danger de leur loisir, ont suffi à limiter les revendications de refus de la chasse chez soi.